dissabte, 21 de febrer del 2009

Comunicat dels signans de la Declaració de Corti de nacions sense estat sota domini francès





Les indépendantistes polynésiens s’installent solidement au pouvoir.
Les Martiniquais et les Guadeloupéens ont retrouvé les voies de la révolte.
Les Guyanais et les Réunionnais s’y préparent.
Les Corses assistent pour leur part au procès de l’un des leurs, pris dans les filets d’un système judiciaire dévoyé, aux mains de faussaires et de truqueurs.
Cette actualité rappelle à tous les peuples encore sous tutelle française l’impé­rieuse nécessité d’exiger d’une même voix le respect de leurs identités nationa­les et de leurs droits, tels qu’exposés en août 2006 à Corti.


DÉCLARATION DE CORTI
DES NATIONS SANS ÉTATS SOUS TUTELLE FRANÇAISE
5 AOUT 2006
Nous, organisations des peuples Basque, Catalan, Breton, Corse, Guyennais, Martiniquais et Poly­nésien, en vertu du droit international et par référence à la résolution 1514 des Nations Unies et à la charte des droits civils et politiques des Nations Unies de 1966, nos déclarons solennellement le ca­ractère imprescriptible et inaliénable des droits suivants :
1) Droit de mettre en œuvre, dans la cadre d’un statut officiel, le développement de nos langues et nos cultures.
2) Droit de promouvoir et de maîtriser notre développement économique et social.
3) Droit à la reconnaissance comme peuple et comme nation.
4) Droit à l’autodétermination.
5) Droit de mettre en œuvre un processus de décolonisation.


-Nous, organisations représentants les peuples sans états sous domination française affirmons notre pleine solidarité avec les peuples de Martinique, Guadeloupe et Guyane dans leur combat contre la vie chère et l'exploitation et ce système inique mis en place par l'état français.
-Nous exigeons le retrait immédiat des troupes envoyées par Paris pour ré­primer le mouvement populaire et l'arrêt total de toute répression.

-Nous envoyons par la même occasion nos félicitations au président Temaru revenu à la tête du gouvernement de Tahiti Nui
-Nous demandons à l'état français de stopper toute tentative de déstabilisa­tion et de permettre au peuple de Polynésie de décider de son futur.

diumenge, 15 de febrer del 2009

Procès Colonna: les révélations de Vinolas n'ont aucune conséquence (parties civiles)PARIS, 15 fév 2009 (AFP) -
Benoît Chabert, l'un des avocats des parties civiles au procès Colonna, a déclaré dimanche sur RTL que les révélations d'un ex-collaborateur du préfet Erignac "ne changeaient pas sa lecture du dossier" et n'avaient "aucune conséquence sur la culpabilité d'Yvan Colonna".Didier Vinolas, secrétaire général du préfet de Corse au moment de son assassinat, le 6 février 1998 à Ajaccio, a été à l'origine d'un coup de théâtre vendredi en affirmant à l'audience qu'il "y a peut-être deux hommes dans la nature qui ont participé à l'assassinat du préfet". Il a ajouté avoir communiqué ces éléments dès 2002 à des policiers et des magistrats, des éléments qui n'auraient selon M. Vinolas pas été versés au dossier. Interrogé sur ce témoignage, Me Benoît Chabert a déclaré : "aux juges de la Cour d'assises, je ne peux que leur dire, et je leur dirai, que cela ne change pas la lecture que j'ai du dossier". "L'opinion qui serait de crier au scandale à la suite d'un témoignage, c'est se tromper de tribune", a-t-il ajouté. Il ne faut "pas transformer ce témoignage en modification du dossier, ce n'est vraiment pas un rebondissement mais un élément du dossier (...) que la cour prend en compte", a-t-il dit. "Je constate que ça (ce témoignage) n'a aucune conséquence sur la culpabilité d'Yvan Colonna, aucune", a poursuivi l'avocat. Selon lui, "cela peut avoir des conséquences sur l'existence d'autres personnes pour Pietrosella (l'affaire de l'attaque de la gendarmerie de Pietrosella, Corse-du-Sud en 1997, ndlr) et c'est la thèse de la défense". Me Chabert a par ailleurs indiqué que "tous les avocats de la partie civile" allaient se réunir "aujourd'hui" dimanche. "Nous allons réfléchir ensemble à ce que nous désirons à la suite d'un témoignage et non pas à ce que nous répondons à la défense", a-t-il expliqué. Les avocats d'Yvan Colonna ont annoncé samedi qu'ils déposeraient plainte contre X pour "entrave à la manifestation de la vérité" et menacent de quitter le procès. Depuis l'arrestation en 1999 de six complices présumés (tous condamnés en 2003), Yvan Colonna est soupçonné d'être le septième homme du commando à l'origine de l'assassinat du préfet, abattu en pleine rue de trois balles dans la nuque. L'accusation s'appuie sur les dénonciations de quatre des six conjurés qui s'étaient ensuite rétractés, faisant valoir des "pressions" policières. Yvan Colonna, de son côté, n'a cessé de clamer son innocence. Le berger de 48 ans avait immédiatement fait appel de sa condamnation le 13 décembre 2007 à la réclusion à perpétuité.
Procès Colonna: le parquet général confirme avoir reçu un courrier de M. VinolasPARIS, 14 fév 2009 (AFP) -Le parquet général a confirmé samedi, dans un communiqué, que le procureur général de Paris, Laurent Le Mesle, avait "effectivement reçu un courrier" de Didier Vinolas, indiquant que s'il était appelé à témoigner à nouveau au procès Colonna, il "apporterait de nouvelles précisions".Cette déclaration du parquet intervient après que M. Vinolas, un ex-collaborateur du préfet Claude Erignac, a laissé entendre vendredi soir, lors du procès en appel d'Yvan Colonna, que deux suspects dans l'assassinat du préfet n'auraient jamais été arrêtés. M. Vinolas, secrétaire général du préfet Erignac au moment de son assassinat, en aurait informé, entre autres, le parquet général de Paris dans un courrier du 29 décembre 2008. "Le procureur général de Paris Laurent Le Mesle a effectivement reçu un courrier d'une personne disant avoir témoigné lors du premier procès d'Yvan Colonna. Cette personne indiquait que si elle était appelée à témoigner à nouveau, elle apporterait de nouvelles précisions", indique le parquet général, dans son communiqué. "Le procureur général s'est assuré que le parquet général convoquait bien M. Vinolas de façon à ce qu'il puisse faire à l'audience de la cour d'assises les déclarations qu'il estimait utiles". "Il convient de rappeler que la procédure devant la cour d'assises est orale. Le seul devoir du parquet général était de convoquer M. Vinolas pour qu'il puisse faire à la barre les déclarations qu'il souhaitait. C'est ce qui a été fait", conclut le communiqué.
La défense d'Yvan Colonna demandera dès lundi un supplément d'informationPARIS, 14 fév 2009 (AFP) -
Les avocats d'Yvan Colonna demanderont dès lundi à la cour d'assises spéciale de Paris un supplément d'information susceptible de provoquer le renvoi du procès en appel, au lendemain des révélations laissant entendre que deux suspects de l'assassinat du préfet Erignac seraient encore en liberté."Nous allons demander un supplément d'information pour qu'on puisse procéder à des vérifications", a déclaré samedi à l'AFP Me Patrick Maisonneuve. "On verra ce que la cour dit mais s'il y a supplément d'information, le procès risque d'être renvoyé", a-t-il ajouté. Didier Vinolas, ancien secrétaire général du préfet de Corse Claude Erignac, en poste en 1998 lors de son assassinat, a fait vendredi soir des révélations devant les magistrats chargés de juger l'assassin présumé du préfet. "Il y a peut-être deux hommes dans la nature qui ont participé à l'assassinat du préfet", a-t-il affirmé, précisant avoir transmis dès 2002 à la justice "deux noms" qu'il tenait d'une source "tout à fait respectable". Les avocats d'Yvan Colonna entendent désormais demander l'audition des personnes qui auraient eu de nouveaux éléments en leur possession, notamment l'ancien procureur de Paris Yves Bot et l'ex-sous-préfet de Corte Jacques Nodin, cités nommément vendredi soir, a souligné Me Maisonneuve. "Il faut aussi prendre le temps de retrouver les gens" - notamment un policier d'Ajaccio - que M. Vinolas a évoqués sans les nommer, a-t-il poursuivi pour expliquer la nécessité d'un renvoi de l'audience. Désormais "la demande de reconstitution de l'assassinat n'est plus notre demande principale", a conclu l'avocat
Plainte lundi pour "entrave à la manifestation de la vérité" (avocat Colonna)PARIS, 14 fév 2009 (AFP) -
Un des avocats d'Yvan Colonna, Me Antoine Sollacaro, a annoncé samedi qu'il allait déposer lundi une plainte contre X "pour entrave à la manifestation de la vérité", après qu'un ex-collaborateur du préfet Erignac eut fait référence vendredi à des éléments non versés au dossier.Didier Vinolas, ancien secrétaire général du préfet de Corse Claude Erignac, en poste en 1998 lors de son assassinat, a fait vendredi soir des révélations devant les magistrats chargés de juger l'assassin présumé du préfet. "Il y a peut-être deux hommes dans la nature qui ont participé à l'assassinat du préfet", a-t-il affirmé, précisant avoir transmis dès 2002 à la justice "deux noms" qu'il tenait d'une source "tout à fait respectable". "Ce qui est grave, c'est que des policiers, des magistrats, ont mis sous le coude des éléments à décharge pour Yvan Colonna. Cela s'appelle une entrave à la manifestation de la vérité. Par conséquent, nous n'avons pas d'autres choix que de déposer plainte contre X car une telle entrave constitue un délit", a déclaré à la presse Me Sollacaro. Il a ajouté qu'"à (son) sens, le président (de la cour d'assises d'appel spéciale, Didier, ndlr) Wacogne ne peut peut plus siéger", car il aurait reçu une lettre de ce haut fonctionnaire qu'il "affirme ne pas avoir ouverte et dont il n'a pas fait état à la défense". Selon un autre avocat, Me Pascal Garbarini, le nouvel élément intervenu vendredi "devrait conduire à la remise en liberté d'Yvan Colonna détenu depuis juillet 2003
Chatel : à la justice de "faire la lumière" sur le témoignage de VinolasPARIS, 14 fév 2009 (AFP) -

Il appartient à la justice de faire "toute la lumière" sur les affirmations d'un haut fonctionnaire, selon lequel deux suspects dans l'assassinat du préfet Erignac en 1998 en Corse étaient "peut-être" en liberté, a déclaré samedi Luc Chatel, porte-parole du gouvernement."Il y a peut-être deux hommes dans la nature qui ont participé à l'assassinat du préfet", a déclaré vendredi Didier Vinolas, ancien secrétaire général de Claude Erignac à la préfecture d'Ajaccio, en témoignant au procès en appel d'Yvan Colonna, accusé de l'assassinat du préfet. M. Vinolas a affirmé tenir ces "deux noms" --qu'il a refusé de révéler-- d'un mystérieux informateur depuis septembre 2002, et les avoir transmis quelques jours plus tard au procureur Yves Bot, qui s'apprêtait alors à prendre la tête du parquet de Paris. "Est-ce que le gouvernement va laisser à la justice le soin de démêler cette affaire? La réponse est oui," a déclaré M. Chatel, interrogé sur ce témoignage par Europe 1. "C'est une affaire de justice. C'est à la justice de faire la lumière de tout cela". "Cet élément nouveau m'interpelle. Ensuite c'est à la justice de faire toute la lumière, de savoir pourquoi, si cette personne avait bien communiqué ces noms à la date qu'il a évoquée, ensuite pourquoi ça n'a pas été versé au dossier". "Ce que souhaite le gouvernement, c'est que toute la lumière soit faite sur cette affaire. Tuer un préfet, c'est s'attaquer directement à la République et donc tous les républicains doivent se mobiliser pour faire la vérité sur cette affaire," a conclu le porte-parole.

Affaire Erignac : un policier suggère que deux suspects sont peut-être encore en liberté

. Affaire Erignac : un policier suggère que deux suspects sont peut-être encore en libertéPARIS, 13 fév 2009 (AFP) -Un témoin au procès en appel d'Yvan Colonna, commissaire de police en détachement qui fut haut fonctionnaire en Corse, a affirmé vendredi soir que deux hommes soupçonnés d'avoir participé à l'assassinat du préfet Erignac en 1998 étaient "peut-être" en liberté."Il y a peut-être deux hommes dans la nature qui ont participé à l'assassinat du préfet (...) Ca m'est insupportable", a déclaré Didier Vinolas, ancien secrétaire général de Claude Erignac à la préfecture d'Ajaccio, se présentant aujourd'hui comme "directeur de projet" à la Ville de Paris. M. Vinolas a affirmé tenir ces "deux noms" --qu'il a refusé de révéler-- d'un mystérieux informateur depuis septembre 2002, et les avoir transmis quelques jours plus tard au procureur Yves Bot, qui s'apprêtait alors à prendre la tête du parquet de Paris avant de devenir en 2005 procureur général. L'informateur, qu'il a baptisé "X", "une personne tout à fait respectable", a ajouté M. Vinolas, lui a présenté les deux hommes "comme faisant partie de la sphère" à l'origine de l'attaque de la gendarmerie de Pietrosella (Corse-du-Sud) en septembre 1997, une des premières actions revendiquées par le groupe nationaliste dit des "anonymes". Puisque l'assassinat du préfet le 6 février 1998 a aussi été signé de ce groupe (qui s'est servi d'une arme volée à Pietrosella), "je me dis qu'il y a peut-être d'autres personnes ayant participé à l'assassinat" qui n'ont jamais été arrêtés, a poursuivi le commissaire divisionnaire en détachement. Déjà témoin au premier procès de Colonna fin 2007, il n'avait jamais évoqué cette hypothèse, mais s'est décidé à en parler en appel pour "aider les magistrats à forger leur intime conviction", a-t-il ajouté, parlant aussi du "risque de laisser condamner innocent". "C'est le premier fait extraordinaire de cette audience", a déclaré Me Gilles Siméoni, un des avocats d'Yvan Colonna, après la déposition de M. Vinolas. Six membres des "anonymes", condamnés en 2003, sont sous les verrous. Yvan Colonna, rejugé depuis lundi par une cour d'assises spéciale à Paris, serait le septième d'après l'accusation qui s'appuie sur les dénonciations de quatre des six conjurés en 1999. Ceux-ci s'étaient ensuite rétractés faisant valoir des "pressions" policières. Colonna n'a cessé de clamer son innocence. Le berger de Cargèse, arrêté en juillet 2003 après quatre années de cavale, a été condamné le 13 décembre 2007 en première instance à la réclusion criminelle à perpétuité, reconnu coupable d'avoir participé à l'assassinat du préfet et à l'attaque de Pietrosella. Didier Vinolas "a communiqué à Yves Bot, au parquet général de Paris, à un certain nombre d'autorités politiques et policières, des informations déterminantes pour la recherche de la vérité (...) tendant à innocenter Colonna, qui ont été escamotées", a protesté Me Siméoni. Il a laissé entendre que les cinq avocats de Colonna pourraient demander rapidement de nouvelles auditions. Dans sa déposition, l'ancien collaborateur de Claude Erignac a déclaré que l'ex sous-préfet de Corte Jacques Nodin détenait depuis 2001 des informations nouvelles sur Pietrosella. "Il souhaiterait être entendu", a-t-il précisé. Il a dit avoir aussi transmis les noms de deux suspects en février 2004 à Christian Lambert, ancien chef du RAID (à l'origine de l'arrestation de Colonna) et plus récemment à Charles-Antoine Erignac, le fils du préfet. "Je suis totalement stupéfait", a commenté Me Philippe Lemaire, avocat de la veuve et deux enfants Erignac. "Pourquoi dire ça aujourd'hui, dix ans après?", a demandé l'un des avocats généraux, Christophe Teissier.
Ambiance électrique au procès en appel d'Yvan Colonna
PARIS, 13 fév 2009 (AFP) -Un débat sur un incident de procédure a dégénéré vendredi à la mi-journée au procès en appel d'Yvan Colonna, les avocats de la défense exigeant "des excuses" après que le ministère public les a accusés d'afficher "une volonté de vendetta" sur les témoins à venir."Votre mise en cause est scandaleuse, je n'exerce pas de vendetta à l'égard des témoins, je vais saisir le bâtonnier de Paris", s'est insurgé Me Patrick Maisonneuve, l'un des défenseurs du berger corse, provoquant une nouvelle suspension. "Nous exigeons des excuses", a ajouté son confrère Me Antoine Sollacaro hors audience. Christophe Teissier, l'un des avocats généraux au procès en appel de l'assassin présumé du préfet Erignac, venait de fustiger "la volonté de vendetta affichée par la défense", en plein débat sur une présumée violation de la procédure pénale reprochée à la cour par la défense. Tout est parti de la comparution jeudi soir d'un nouvel expert en balistique cité par la défense, alors que le balisticien agréé du dossier, celui ayant participé à la reconstitution de l'assassinat, faisait de nouveau faux bond à la cour. La défense a reproché au ministère public et aux parties civiles d'avoir "piétiné", "disqualifié" cet expert non agréé par les tribunaux en "se précipitant pour l'interroger" sur ses compétences avant même d'avoir entendu sa déposition spontanée. Me Patrick Maisonneuve y a vu une violation de l'article 331 du code de procédure pénale, demandant à la cour de lui en "donner acte". Au cours du débat qui a suivi, l'avocat a affirmé que désormais la défense "se réserv(ait) la possibilité" de demander à chaque témoin de l'accusation, "notamment les fonctionnaires de police", de décliner son CV, "son parcours professionnel, les dossiers qu'il a traités". L'audience devait reprendre à 13H30.

Yvan Colonna refusé de s'adresser directement à la famille du préfet

-Yvan Colonna, rejugé depuis lundi pour l'assassinat du préfet Claude Erignac en 1998, a refusé jeudi de s'adresser directement à la famille du préfet, affirmant "à la foule" qu'il n'avait "rien à voir" avec les faits."Je ne m'adresserai pas à la famille. L'an dernier (en première instance, ndlr), je m'étais adressé à la famille et on m'avait dit que c'était d'un cynisme inacceptable, que je devais présenter mes excuses", a déclaré M. Colonna à l'issue des témoignages de la veuve, des deux enfants et du frère du préfet. "Je veux dire à la foule que je n'ai rien à voir avec l'assassinat", a ajouté le berger de Cargèse, rejugé pendant cinq semaines en appel à Paris par une cour d'assises spéciale. Peu avant, la famille du préfet assassiné le 6 février 1998 avait, de concert, exprimé son désir "de vérité, de justice", onze ans après les faits. La veuve du préfet, Dominique Erignac, 66 ans, a ainsi évoqué le 6 février 1998, "date fatidique, irrémédiable" de l'assassinat qui a fait basculer "(sa) vie dans une très grande solitude". "Vous êtes fiers de votre honneur corse. Où est-il? Je ne le rencontre pas ici", a déploré Mme Erignac, la voix saisie par l'émotion, sans se tourner vers l'accusé. "Mes enfants et moi avons droit à la vérité et Claude, mon mari, à la justice", a ajouté Mme Erignac, exprimant sa "culpabilité de ne pas avoir empêché" son mari de se rendre au concert à Ajaccio avant lequel il a été assassiné. Elle a rappelé les derniers mots prononcés ce soir-là par le préfet, "qui résonnent toujours: +à tout de suite+". Le fils de M. Erignac, Charles, un avocat de 31 ans, a pour sa part assuré qu'il ne souhaitait "pas de vengeance d'Etat". "Nous voulons la justice, la vérité. Nous y avons droit et papa avant tout y a droit", a-t-il estimé, la voix tremblante. Sa soeur, Christophine, 35 ans, a quant à elle décrit "onze années (depuis l'assassinat) qui laissent un grand vide qui ne sera jamais comblé". "Nous avons toutefois réussi à ne pas nous laisser emporter par la violence, la douleur, et à rester unis, debout pour que justice lui soit rendu", s'est-elle félicité. "J'espère que mon père aurait aimé ce que nous sommes devenus", a-t-elle glissé. L'audience doit reprendre jeudi à 14H15 avec l'audition des policiers qui ont mené l'enquête sur l'assassinat du préfet Erignac, tué de trois balles dans la nuque par un commando nationaliste alors qu'il remontait seul vers 21H00 une ruelle mal éclairée d'Ajaccio pour rejoindre son épouse à un concert. Yvan Colonna avait été désigné en mai 1999 comme le tireur par plusieurs membres du commando qui s'étaient ensuite rétractés, faisant valoir des "pressions" policières.

Procès Colonna : début de l'examen des faits avec l'attaque de Pietrosella

Procès Colonna : début de l'examen des faits avec l'attaque de PietrosellaPARIS, 11 fév 2009 (AFP) -Les juges d'appel d'Yvan Colonna ont entamé mercredi l'examen des crimes qui lui sont reprochés en se penchant sur l'attaque de la gendarmerie de Pietrosella (Corse-du-Sud), en septembre 1997, une des premières actions revendiquées par le groupe dit des "anonymes".C'est au cours de cette attaque à l'explosif, doublée de la brève séquestration de deux gendarmes, qu'avait été dérobée l'arme utilisée le 6 février 1998 à Ajaccio pour abattre le préfet de Corse Claude Erignac. Aux enquêteurs, certains complices présumés de Colonna avaient expliqué en 1999 que le faible impact médiatique de l'attaque de la gendarmerie avait convaincu le groupe nationaliste de s'en prendre à la "cible la plus symbolique", à savoir le préfet, plus haut représentant de l'Etat dans l'île. Le 13 décembre 2007, en première instance, Yvan Colonna avait été condamné à la réclusion à perpétuité, reconnu coupable d'avoir participé à la fois à l'assassinat du préfet et à l'attaque de Pietrosella. "J'ai pensé que c'en était fini pour nous", a raconté mercredi à la barre, Didier Paniez, un des gendarmes pris en otage dans la nuit du 5 au 6 septembre 1997. Bâillonnés, les mains liées dans le dos, des sacs de toile sur la tête, lui et son collègue Daniel Hiernaux avaient été transportés dans le maquis en pleine nuit par un commando armé qui s'était rendu maître de leur fourgon après avoir attaqué la gendarmerie. Il y avait cinq hommes dans la camionnette, sans compter au moins un autre avec lequel ils correspondaient grâce à un émetteur-récepteur, ont témoigné les deux militaires. Certains membres du commando, arrêtés en 1999, ont présenté Yvan Colonna comme l'un des participants, chargé de faire le guet pendant l'assaut, ce dont ce dernier s'est toujours défendu. Ses avocats ont de nouveau relevé qu'aucune preuve matérielle ne l'impliquait, s'étonnant qu'une trace papillaire non identifiée trouvée sur un ruban adhésif ayant servi à bâillonner un gendarme n'ait jamais été comparée à l'empreinte digitale d'Yvan Colonna. C'était une trace "partielle mais exploitable", a pourtant dit Michel Gottab, gendarme qui avait piloté l'enquête avant d'en être dessaisi par le magistrat instructeur Gilbert Thiel au profit de la police antiterroriste, fin 1998. Interrogé pour la première fois de la journée vers 19H00, l'accusé a simplement déclaré au président : "Vous me prenez un peu au dépourvu, j'interviendrai plus tard". Suite des débats jeudi à 10H00.

dimecres, 11 de febrer del 2009

CAR 10 anys de lluita!


Chjamà u u sustegnu / 10 anni di Lotta - APPEL A SOUTIEN / 10 ANS DE LUTTE
Dix années d'un incessant et difficile combat pour soutenir les trop nombreux patriotes qui durant cette période ont connu et connaissent malheureusement encore la terrible épreuve que constitue l'exil carcéral et les conditions de détentions injustement infligées à ces hommes qui ont lutter pour défendre les intérêts vitaux de notre peuple. Dans ce défit de résistance et donc de souffrance , l'Etat colonial n'a épargné personne, ni les familles ou les proches qui subissent eux aussi l'injustice d'un traitement répressif inhumain qu'il réserve à ceux qui s'opposent à sa politique destructrice. Ni le peuple corse tout entier, sous la forme d'une grande punition collective destinée à le culpabiliser de sa propre existence et l'acculer ainsi à sacrifier ses droits fondamentaux.Pourtant chaque corse digne de ce nom quelque soit ses options politiques ou philosophiques se doit à un minimum de respect et d'attention humaine envers ces mêmes hommes, ne fusse que pour avoir dédier le prix du sacrifice de leur liberté et parfois de leur vie, à la sauvegarde de notre inestimable patrimoine environnemental écologique et foncier.Au delà des membres de notre communauté, ces actions de sauvegarde qu'ils ont entrepris à un moment donné de leur vie, sont aussi destinés à l'humanité toute entière , a tous ces hommes qui refuse de se plier aux dictat des systèmes politiques et économiques conçu au seul dessein de nier les peuples constitués de part le monde, peuples parfois plus anciens que leurs propre oppresseurs. En agissant de la sorte ils rassurent aussi les vrais amis de la Corse et du Peuple Corse , qui chaque année viennent découvrir chez nous un exceptionnel environnement naturel, préservé et dont tout à chacun reconnaît le bien fondé de cette démarche salvatrice afin d'éviter que notre pays ne devienne à jamais la propriété spéculative des fossoyeurs des peuples qui creusent notre tombe à grand coup d'opérations financières, spoliant ainsi les corses de leur terre ,ce qui nous conduit chaque jour davantage à notre complète disparition. Depuis 10 années autour d'une multitude d'actions publiques, grèves de la faim, manifestations , occupations, symposium internationaux, conférences de presse au parlement européen, rencontre à l'assemblée nationale Française et à l'assemblée territoriale avec l'ensemble des élus et parlementaires de Corse, la détermination de notre engagement pour cette juste cause à permis d'amorcer une véritable prise en compte de nos revendications par l'ensemble de la société civile corse et parfois même au delà, obligeant ainsi l'appareil d'Etat à reconnaître en plus haut lieu ses carences et l'iniquité de son attitude face a un principe humanitaire et social pourtant légalisé par les différentes lois Françaises Européennes et Internationales .Actuellement pourtant cela se traduit par des rapprochements au compte goûte, largement insuffisant.Force est de constater que le compte n'y est pas et que l'Etat continu volontairement par ces atermoiements et sa mauvaise foi à tergiverser pour régler définitivement le problème des conditions de détentions de l'ensemble des prisonniers politiques Corses.Aujourd'hui au bout de 10 ans, le chemin parcouru sur ce sujet est énorme, mais s'il reste encore beaucoup d'obstacles à franchir,de plus en plus nous avons la conviction que nous ne sommes pas très loin du but.Ce but nous savons que nous ne l'atteindrons, qu'avec notre force de conviction et de mobilisation, accompagnée de notre capacité à mettre en commun tous nos efforts et tous nos moyens. Les semaines qui viennent seront déterminantes, il nous appartiendra sereinement d'amplifier notre force revendicatrice, déterminée à contraindre de nouveau l'Etat à aller plus loin dans le respect de la loi, et rapprocher définitivement l'ensemble des prisonniers politiques corses. Chers compatriotes chers amis, ils ont besoin de vous, nous avons besoin de vous, vous qui êtes tous les jours, à l'écoute des souffrances de nos frères incarcérés.Nous avons besoin de votre présence à nos manifestations revendicatrices quand cela vous sera possible, mais nous avons aussi besoin pour continuer à développer nos actions de solidarité envers les patriotes corses de votre participation financière.Aussi nous vous invitons à l'orée de cette année nouvelle à consulter notre site et à y effectuer des achats de soutien via la boutique du C.A.R. ou bien de procéder à un don en ligne à partir de 5€ sur ce même site.Dans la volonté de voir aboutir le règlement de la question des prisonniers politiques corses votre soutien matériel est essentiel et il participe grandement à étayer nos actions de communication en direction de l'opinion publique internationale et porter plus fort nos revendications, qui si elles aboutissent, constituerons une première étape dans la recherche d'une solution politique incluant nécessairement la libération et l’arrêt des poursuites judiciaires à l’encontre de tous les patriotes corses.Cari surelli, Cari fratelli a l'alba di l'annu novu chi si pisara fra pocu vi prighemu a félicita,a pace,a saluta e a libertà , per voi e tutti quelli chi vo tenite caru.

Ghjuvan'Maria Poli

dissabte, 7 de febrer del 2009

Congrès de Corsica Libera.Resolucions i nova executiva
















.
Corsica libera se félicite du succès populaire du Congrès de la refondation, 634 congressistes ayant participé à ce Congrès constitutif. Corsica libera est la matérialisation structurelle de la refondation, elle regroupe des patriotes au sein d'un mouvement unifié, rénové et pluraliste qui doit organiser et structurer les débats en son sein.
1. Une motion statutaire a été adoptée, elle prévoit: -la représentation de tendances d'idées, quand elles se manifestent, avec une représentation proportionnelle à l'exécutif. -Une Ghjunta (composée des délégués de sections) , qui est le Parlement du mouvement entre chaque Cunsulta annuelle.
2.Une motion sur le thème « peuple corse-immigrations » a analysé la situation actuelle. Les Corses non-reconnus, sans moyens pour intégrer les flux importants d'arrivants, sont en voie de minorisation sur leur terre. Le congrès a réaffirmé la nécessité d'une citoyenneté corse. Elle constituera la point de départ d'un projet transitoire proposé au Peuple corse. « >Corsica libera réaffirme que le peuple corse, communauté vivante, constitue la seule communauté de droit sur sa terre. L'importance des immigrations multiformes actuelles le met en danger car le peuple corse n'est toujours pas reconnu, sa langue n'est pas officielle, et il ne peut être le cadre de référence pour une éventuelle intégration des arrivants. >Nous affirmons notre défiance envers toute mise en place de phénomènes communautaristes et réclamons la maîtrise des immigrations par le peuple corse, à sa convenance. >Nous réaffirmons notre double revendication de reconnaissance du peuple corse et d'une citoyenneté corse. Cette dernière permet d'établir : le corps électoral, le droit à l'accession à la propriété, à certains emplois et à certaines activités, le droit d'installation pour les migrants (...). Cette citoyenneté est à même de garantir la pérennité du peuple corse. Il s'agit selon nous d'une projection graduelle de ré-acquisition basée sur deux temps : la citoyenneté corse pour aujourd'hui, devenant la nationalité corse au terme d' un processus de libre détermination pour l'indépendance. >Corsica libera s'adresse publiquement et clairement à ceux qui rentrent dans les critères de la citoyenneté corse. Nous leur demandons de considérer qu'ici ce n'est pas la France, c'est la Corse et il y a un peuple qui lutte pour sa reconnaissance; et nous leur offrons en échange de cette prise en considération d'intégrer le peuple corse."
3. Une motion sur les moyens de lutte et les contre-pouvoirs a fait un état des lieux de la situation , en particulier dans les structures existantes. La mise en chantier d'une fédération de travailleurs indépendants avec des secteurs regroupés en collèges a été validée. « Par rapport aux moyens de lutte, la lutte de masses et la lutte institutionnelle ne posant pas de problème particulier, étant naturellement des domaines d’intervention du mouvement, le débat se situe par rapport à d’autres moyens de lutte dépassant le cadre d’intervention de Corsica Libera. Au-delà du débat « solidarité conditionnelle-inconditionnelle », le mouvement réaffirme sa solidarité avec toutes les formes de résistance du peuple corse, en refusant une quelconque condamnation des moyens d’action d’autres patriotes »
4. Une motion « Développement » a fait un état des lieux de notre économie dévastée et avan
ce un projet « à deux vitesses » qui s'oppose à la mise en vente de la terre corse dans le cadre de l'économie dite « résidentielle ». « La crise actuelle a permis de révéler à la fois l’injustice et la fragilité du système international actuel et l'échec du néo-libéralisme. Corsica Libera adhère pleinement aux principes énoncés à travers l’Agenda 21 (développement durable) et préconise, dans cet esprit, un développement fondé sur la valorisation de notre environnement et de notre identité. Le PADDUC est dans une philosophie diamétralement opposée au concept de développement durable. Corsica Libera récuse la suprématie du « tout-marché » et se prononce pour la régulation économique et la lutte contre les inégalités. Elle s'inscrit dans un projet doivent prévaloir la justice sociale, la solidarité, le droit de chacun au travail, au logement, et à une meilleure qualité de vie. Le partage des richesses ne doit pas être uniquement conçu comme le résultat d’une timide redistribution en direction des laissés pour compte de la vie professionnelle. Il convient également de partager la capacité à contribuer à la création de richesses. Dans cet perspective, la corsisation des emplois demeure une priorité absolue.
E Pruposte per Oghje :
Le groupe indépendantiste à l’Assemblée de Corse a par ailleurs produit le seul document alternatif au PADDUC (Avant projet « Corsica 21 », le contre-PADDUC). Cette contribution des élus au projet de Corsica Libera a vocation à être enrichi par les travaux devant se poursuivre au sein de la « commission développement ». L’alternative que nous proposons (Cf. « avant-projet Corsica 21 ») peut être ainsi résumée :
« La stratégie : Un développement durable et solidaire fondé sur l’identité et l’environnement Les moyens juridiques de cette stratégie : - Citoyenneté corse - Evolution statutaire Les moyens financiers de cette stratégie : - Mobilisation de l’épargne corse, aujourd’hui détournée à l’étranger par le système bancaire - Code des investissements, comprenant un volet incitatif pour attirer certains investissements extérieurs allant dans le sens de nos intérêts collectifs - Fiscalité spécifique. Cette stratégie, par la complémentarité et l’équilibre qu’elle réaliserait entre les différents secteurs d’activités, serait de nature à enrichir notre pays considérablement, notamment en augmentant sensiblement la part de la production corse dans la consommation en Corse (consommation des résidents et des touristes) et en favorisant les exportations. E Pruposte per Dumane, l’indipendenza naziunale: a/Quelques mensonges à dénoncer : -La question de la démographie : contrairement à ce que d’aucuns prétendent, une démographie modeste n’est pas un handicap en termes de développement : les cas de petits pays participant à l’Union Européenne (Malte par ex.) en témoignent. -La question des flux financiers entre la Corse et la France : non, la Corse n’est pas sous perfusion et elle ne vit pas de la bienveillance parisienne. La démonstration en a d’ailleurs été faite par les indépendantistes, chiffres à l’appui, dès la fin des années 1990. Sur ces sujets, il est important de doter la Corse d’un instrument statistique indépendant, les services de l’Etat français se livrant à cet égard à une véritable désinformation. b) Nos atouts : - Une épargne forte, actuellement détournée de l’île (10 milliards d’euros). - Une diaspora importante. (...) - Un environnement exceptionnel et préservé (grâce à la lutte nationale de ces dernières décennies). - Une grande richesse en eau et en bois. - Une culture forte et originale représentant aussi une richesse économique. c) Des pistes de développement : - Accroître notre production agricole, dans le respect de la qualité des produits. Cette orientation est d’ailleurs en phase avec l’évolution de la demande au niveau mondial. - Rechercher la typicité des produits. - Contraindre la grande distribution à prendre en compte les intérêts des producteurs et consommateurs corses. - En matière touristique, privilégier la qualité par rapport à des activités de masse. (...) - Promouvoir l’économie du savoir. - Valoriser notre patrimoine naturel, notre langue et notre culture nationale, à travers une démarche d’ouverture à l’égard de notre environnement européen et méditerranéen. » Bien entendu, de telles orientations ne pourront valablement être mises en œuvre sans une réappropriation de ses moyens de productions et déchanges par le peuple corse et leur nécessaire maîtrise sur les plans juridiques, fiscaux et financiers, ce qui doit nous conduire à nous opposer à la fois au système français en Corse et aux sociétés multinationales qui s’emparent actuellement de secteurs stratégiques. »
COMPOSITION DE L’EXECUTIF Membres élus par le congrès du 1-2-2009. .
ACCORSI Jean François
.ANTOLINI Jean Philippe .
ANTONINI Jacques .
ARTILY Brigitte .
BENEDETTI Paul Félix .
COLOMBANI Jean Pierre .
DYKSTRA Gérard .
FILIPPUTTI Pierre
José .GRIMALDI Josée .
LANFRANCHI Jean Marc
.MONDOLONI Filippu .
PAOLI Pierre .
POGGIOLI Pierre
.POLI Jean Marie .
QUASTANA Paul .
SARGENTINI Francois .
SAULI Olivier .
SISTI François .
SUSINI Maxime .
SUSINI Paul Antoine .
TOMASI Pierre-Antoine
Trésorier:
.SIMONI Alain
Elus territoriaux
.PROSPERI Rosa .
SCIARETTI Véronique .
TALAMONI Jean Guy
Corsica Libera