diumenge, 10 de febrer del 2008

Corse: attentat contre une villa en construction, dégâts importants

Corse: attentat contre une villa en construction, dégâts importantsAJACCIO , 10 fév 2008 (AFP) -La villa en construction d'un retraité habitant sur le continent ainsi que la ligne à moyenne tension voisine ont été sérieusement endommagées lors d'un attentat à l'explosif samedi soir, près de Porto Vecchio (Corse-du-Sud), ont indiqué dimanche les services de sécurité intérieure.La maison visée appartient à un retraité qui pensait y emménager prochainement. Elle est composée d'une partie centrale qui a été détruite et de deux ailes, partiellement endommagées, a indiqué à l'AFP la gendarmerie. L'explosion survenue peu avant 20hOO au lieu-dit Arraggio, sur le territoire de la commune de San Gavino di Carbini, a détérioré la ligne à moyenne tension de 20.000 volts passant au-dessus de la maison, privant de courant le secteur Nord de Porto Vecchio durant plusieurs heures, a-t-on ajouté de même source. Des techniciens d'EDF ont rétabli la distribution d'électricité deux à trois heures après l'attentat. Le parquet anti-terroriste de Paris a confié l'enquête à la brigade de gendarmerie de Porto Vecchio et à la section de recherches d'Ajaccio. Aucune indication n'a été fournie sur le type d'explosif utilisé ainsi que sa quantité. Aucune inscription ou tract n'a été trouvé sur place, a déclaré la gendarmerie qui a indiqué que "toutes les hypothèses sont envisageables".

Llista municipals de Corsica Nazione Independente a Bastia









Lista Talamoni

http://wmaker.net/talamoni/


















MODERATION ?


MODERATION ?

Des détracteurs, pas toujours sincères, nous reprochent parfois de ne pas être assez modérés.
Pourtant nous avons toujours prouvé que nous sommes des gens de dialogue et de propositions, porteurs des projets les plus cohérents pour l’avenir de la Corse en général, et de Bastia en particulier : le programme que nous avons été les premiers à publier dans cette campagne municipale en atteste.
Mais aujourd’hui, devant la situation faite à notre pays, devant la répression qui s’abat quotidiennement sur notre peuple, les rafles de la police politique, le fichage ADN systématique de tous ceux qui, du plus jeune au plus ancien, refusent la soumission, devant l’agression permanente que subissent les Corses, qu’on dépossède et qu’on tente d’exclure de leur propre territoire, l’heure n’est pas à la modération, mais à la détermination et à la résistance !
Nous nous opposons, sans modération, à la dictature du système Sarkozy-Zuccarelli qui, pour toute réponse aux problèmes sociaux de Bastia, nous promet…
…………… la construction d’un nouveau commissariat à Lupinu !
Nous nous opposons, sans modération, à ceux qui s’arrogent le droit de forcer la porte des paisibles maisons de nos villes et de nos villages au petit matin, pour rouer de coups un père de famille devant ses enfants avant de l’interpeller !
Nous nous opposons, sans modération, à cette même soldatesque qui entre dans les prétoires de justice pour molester avocats, femmes, enfants, et même une personne handicapée sur son fauteuil roulant !
C’est cette violence là que nous combattrons toujours, sans modération, car elle est la source de tous les blocages et de tous les conflits !
« Più forte hè l’inghjustizia,
più forte hè a diterminazione di u populu ! »
Corsica Nazione Indipendente
u votu chjaru
u votu di a diterminazione

OUVERTURE ?








OUVERTURE ?

A Corsica Nazione Indipendente, nous sommes des gens d’ouverture, la personnalité de ceux qui constituent notre liste à ces élections municipales de Bastia le prouve.
Mais l’ouverture n’est pas la compromission, l’ouverture suppose l’affirmation préalable de ses propres options, et leur validation par le peuple. C’est une exigence démocratique, c’est ce que doit permettre notamment le premier tour d’une élection municipale.
Comment s’ouvrir sur les autres si l’on n’est pas soi-même ?
Des appels à la répression proférés récemment par Paul Giacobbi devant une assemblée française, jusqu’aux manœuvres des patrons de la DST, la volonté d’éradiquer le nationalisme corse n’a jamais été aussi forte.
Le mouvement national doit, plus que jamais, s’affirmer comme une force incontournable sur la base de ses idées fondamentales.
Fort de ses positions, il pourra alors pratiquer une ouverture sur des points consensuels pour faire bouger les lignes politiques et changer, vraiment, la situation, comme cela avait pu être amorcé lors du « processus de Matignon ».
Toute autre démarche est vouée à l’échec, et représente un piège mortel ne pouvant conduire qu’à la dilution de l’idée nationale, à l’abandon de tout espoir d’émancipation véritable, et au renforcement de l’option répressive contre ceux qui défendent réellement notre peuple.
Corsica Nazione Indipendente
u votu chjaru
u votu di a liberazione naziunale





dissabte, 9 de febrer del 2008

Miting eleccions municipals a Bastia.2008

http://www.dailymotion.com/video/x4bik4_meeting-corsica-nazione-indipendent_politics
http://www.dailymotion.com/related/7255732/video/x3fvy7_meeting-cni-lupinu-talamoni-jean-gu_news
http://www.dailymotion.com/related/5780095/video/x3fucs_meeting-cni-lupinu-introduction-et_news
http://www.dailymotion.com/related/5778028/video/x3fuva_meeting-cni-lupinu-gerard-romiti_news
http://www.dailymotion.com/related/5778028/video/x3fum2_meeting-cni-lupinu-intervention-du_news

Entrevista a Lucien Felli.Corse Matin

Interview Corse Matin de Janvier 2008
Question n°1 : Pourquoi, à ce moment de votre long parcours, choisir d’aller aux municipales ?


C’est vrai qu’après avoir été pendant 25 ans militant et présent sur la scène politique, j’ai pris des distances avec celle-ci pendant quelques années. Pour autant ce long silence mais de présence soutenue au plan judiciaire (à travers notamment tous les grands procès insulaires…), au plan Européen et International, avec l’implantation d’un Cabinet d’Avocat à Ajaccio (face à la Mairie…) m’ont donné un éclairage externe et interne plus profond que si j’étais resté dans la vie publique dans l’île.

C’est vrai qu’aujourd’hui la fixité, la gravité et l’urgence de sortir de la crise Corse m’ont incité à mettre tout cela à la disposition des miens, d’une terre et d’un peuple auxquels je suis profondément attaché.

Pourquoi Ajaccio ? Parce que c’est la ville avec Bastelica où j’ai grandi, où j’ai une grande partie de moi-même, ville où se noue le destin de la Corse contemporaine, ville qui perd son âme, se désintègre, se modernise au sens négatif du terme, ville qu’il faut sauver, à laquelle il faut redonner les repères de notre histoire.


Pour mémoire je me permets de vous rappeler que je suis un fils de l’émigration insulaire (je suis né à Madagascar) et que je me suis engagé très tôt. J’ai connu la Corse très jeune en état d’abandon mais tellement vraie. La comparaison était facile puisque j’avais quitté un pays lointain où un effort important avait été fait et où les Corses avaient acquis droits de cité même après l’indépendance.

Issu de la région d’Ajaccio par mes parents (Bastelica, Cauro, etc.…) j’ai partagé l’évolution de cette ville et de sa région et après des études de Droit et de Sciences Politiques à Paris, je me suis engagé dans l’île dans les premières heures du combat pour la renaissance de la Corse.

A partir de ce moment, j’ai eu le privilège d’être présent dans tous les grands moments de l’histoire de notre île : combat pour l’Università, congrès de la jeunesse, Argentella, Aléria, Bastelica etc.… etc.…

J’avais tout naturellement, poussé par la vocation de la vie publique, embrassé la carrière d’Avocat.

J’ai eu ensuite- au terme d’un combat pour la décentralisation où la Corse était prescriptrice -le privilège de siéger à la Première Assemblée Territoriale, Assemblée de Corse en tant que Président de la très significative Commission de la culture.

Nous étions alors portés par une vague et la question Corse servait de référence dans toute la vieille Europe.

C’est ce souffle qui nous animait à cette période qu’il nous faut retrouver.


Question n°2 : Quel sens voulez-vous donner à votre candidature ? La situez-vous dans un strict affichage nationaliste ?



Ma candidature veut être un témoignage objectif. Mes idées sont connues, je les ai toujours exprimées ici et ailleurs. Je porte en moi une idée et une conception du nationalisme ouverte et généreuse à laquelle beaucoup adhérent déjà.
Elle se situe évidemment avec le soutien des mouvements (Corsica Nazione Indipendente, Comité Anti Répression, Ghjuventù Indipendentista., Organisation Européenne des Droits de l’Homme et de ses Libertés Fondamentales, Observatoire Corse, Association de la Défense de la Corse et des Corses etc.…) des organismes, des personnalités diverses qui m’accordent leur confiance , dans un contexte d’ouverture, sur les bases des principes fondamentaux de la revendication politique Corse du demi-siècle écoulé, et un retour à nos valeurs profondes .

Je me suis attaché à m’entourer d’hommes et de femmes affichant des idées claires et de ce fait nous ferons de la clarté le credo de notre liste.

En effet beaucoup d’hommes et de femmes sont désorientés par les jeux stériles de la politique, le caractère souvent artificiel des notions de droite et de gauche à Paris et dans l’île, le carriérisme etc.… Ils ne voient que des compétiteurs s’affronter sans percevoir l’enjeu de ces compétitions. Ils sont las des formules miracles venant des changements politiques parisiens.

Notre liste considère que l’Etat est le principal responsable de la situation Corse actuelle.


Question n°3 : Quels sont les thèmes sur lesquels vous allez faire campagne ?



Nous allons faire campagne sur le thème du changement auquel les Ajacciens et les Ajacciennes aspirent car le paysage politique, la campagne politique, manquent d’esprit novateur et d’imagination.

Les hommes ne sont pas en cause mais le cadre des choix qu’ils proposent aux Ajacciens l’est.

Nous allons faire des propositions originales, proposer des solutions indispensables, de solutions héritées d’autres expériences que nous avons vu naître et vivre ailleurs dans des situations qui s’apparentent à Ajaccio, dans des villes de même dimension.

Il s’agit de faire considérer, et j’en serai un interprète, qu’il n’y a pas à Ajaccio d’un côté une société civile qui fourmille de valeurs et d’énergie prête à se mettre en mouvement et de l’autre une classe politique, en un mot d’un côté des acteurs et de l’autre des spectateurs.

Nous entendons replacer les Ajacciens et les Ajacciennes au centre des problèmes de leur ville, c'est-à-dire que tout projet, tout développement n’a de sens que par rapport à ceux et à celles qui sont amenés à le vivre et qui le vivent au quotidien.

Nous refusons les équipements, pour les équipements, les plans de développement inadaptés se faisant au nom de villes abstraites se ressemblant toutes, ces villes nouvelles dont les concepteurs ont oublié que leur spécificité leur différence leur donnent une âme, protègent leur histoire, leur culture, faisant de tout cela un atout pour leur développement durable consenti et voulu par la population qui le vit au quotidien.

Pour nous tout développement, tout projet dans la ville doit être vécu et voulu par la population, pas par ceux qui ne font qu’investir à Ajaccio, sans y vivre.

Les effets d’annonces spectaculaires d’équipements en période électorale ne doivent pas abuser les citoyens.

Nous voulons réaffirmer la Méditerranéité d’Ajaccio en ce qu’elle traduit une culture, une histoire qui sera un atout dans l’avenir d’un monde moderne de plus en plus uniforme.

Nous voulons réaffirmer l’ancrage de cette ville désorientée où la jeunesse a perdu ses repères, où les vieux se sentent abandonnés, où la population active aspire à ce que l’emploi ne soit plus l’otage de marchandages électoralistes.

Nous voulons mettre un terme à une lente dépossession, à un glissement vers une spéculation débridée, une boulimie foncière immobilière dont les jeunes seront de plus en plus écartés avec la constitution « de beaux quartiers » véhiculant des concepts de classe sociale d’importation.

Nous voulons poser tous les problèmes d’une cité : propreté, urbanisme, voirie, communication, stationnement, équipements sportifs, culture, santé, histoire à l’aulne d’une ville dont nous sommes conscients qu’elle est sous développée, qu’elle souffre d’un déficit abyssal d’équipements de tous ordres.

Nous voulons éviter des « développements » des « équipements » inutiles et onéreux qui n’aient pas pour vocation la qualité de la vie des habitants qui semblent de plus en plus oubliés dans les schémas d’aménagement des villes actuelles où les concepteurs n’habitent plus.

Nous voulons faire d’Ajaccio un pôle de rayonnement, une ville majeure en méditerranée et non une ville de Préfecture provinciale qui s’enfonce dans la normalité au nom de la modernité.

Nous ferons des propositions précises qui redonneront à cette ville, à ces villes composant Ajaccio - tant qu’il est vrai qu’Ajaccio se fragmente, se déstructure, se construit sans ligne directrice –une colonne vertébrale.

A ce sujet nous surveillons de très près l’évolution de sa partie littorale vers les Sanguinaires.
Il est aussi dans l’intérêt des Ajacciens de récupérer Aspretto, le Vazzio et la Citadelle.

Nous inscrirons chacune des lignes de notre programme à travers l’écoute de ce que nous avons pu entendre au cœur de notre peuple d’Ajaccio.

Les Ajacciens savent ce qu’ils ont perdu mais n’arrivent plus à savoir ce qui les attend.

L’irréparable n’est pas encore consommé, les potentialités sont fortes et notre détermination très claire.


Question n°4 : Comment vous situez-vous par rapport aux autres listes nationalistes ? La dispersion n’implique t elle pas un risque d’affaiblissement ? Permet-elle au contraire de clarifier et de diversifier les propositions ?


A titre personnel j’avais été pressenti depuis plusieurs années pour « reprendre du service », le combat des idées démocratiques restant pour moi un élément essentiel de la vie politique.

Pour ce qui est de ces municipales j’ai été pressenti dans un esprit d’ouverture puisque je n’appartiens plus depuis 1984 à aucune formation politique et qu’à ce titre j’ ai donc pu continuer à réfléchir et à m’investir en toute liberté et que j’entretiens aussi les meilleures relations avec beaucoup d’hommes et de femmes qui appartiennent aux autres sensibilités nationalistes.

Quand j’ai été pressenti, il m’avait été proposé de fédérer ces diverses sensibilités étant donné mon engagement militant passé, mon engagement professionnel etc.… et ce que d’aucuns avaient jugé, ma « légitimité » à représenter les composantes d’un courant de pensée qui est devenu majeur, et qui est partout présent dans les familles et dans le corps social Corse en général.

Cela n’a pas été possible pour des raisons qui me sont totalement étrangères.

Je considère que les divisions politiques, y compris nationalistes, dès lors qu’elles ne sont pas qu’un habillage de considérations personnelles, traduisent un débat dialectique qui peut être utile ; réflexion qui reste d’ailleurs valable partout et pour toutes les formations politiques.

Dés lors je ne me sens pas concerné par la division ou la dispersion qui relèvent d’un débat interne au milieu nationaliste. J’entends me consacrer au débat externe qui mets en présence des sensibilités politiques elles- même notoirement objet de divisions, voire de déchirements…

Je pense que, menant une campagne qui se veut claire et dépourvu d’ambiguïté, cette campagne peut au contraire permettre de poser les véritables problèmes et de traduire une diversité qui me semble utile et nécessaire.

Question n°5 : Vous sentez-vous un avenir politique ?

De ce que j’entends ici et là on me situerait comme « le plus jeune des anciens et le plus ancien des jeunes. »

S’agissant de l’avenir, je sais surtout que j’ai un passé et un présent suffisamment riches pour ne pas être torturé par le besoin incompressible d’un avenir politique.

Toutefois, dans ce pays de mémoire collective, je rencontre souvent des amnésies individuelles et la perspective de témoigner et de remettre les pendules à l’heure ne me déplait pas.

Par ailleurs, attaché à un combat d’idées, ayant toujours l’ambition de voir ces idées que je pense justes et généreuses triompher, je ne sais ce que l’avenir sera , mais si dans ma ville, dans mon peuple, j’ai pu, et je peux encore, apporter ma contribution à un avenir meilleur, j’aurai le sentiment d’avoir suivi le sens que je voulais donner à ma vie..

Aiacciu Cità Corsa Cità Viva : Nos objectifs


Aiacciu Cità Corsa Cità Viva : Nos objectifs
C’est parce qu’Aiacciu reste le centre de gravité du fameux « Problème Corse » et partant ,le baromètre de la problématique insulaire, que nous attachons une très grande importance à ces élections.


L’objectif global et le premier combat de notre liste est de replacer dans la ville d’Aiacciu, l’Homme c’est dire les Ajacciens et les Ajacciennes au CENTRE de leur Cité.

Il s’agit d’inverser totalement la tendance actuelle et d’assigner à tout équipement, à tout développement proposé, rarement pensés et souvent plaqués, une finalité qui s’intègre à la vision d’ensemble que nous avons de la Corse et bien sûr d’AIACCIU.


Dés lors nous refusons les équipements pour les équipements, les plans de développement inadaptés qui se font au nom d’une population abstraite et indifférenciée qui n’a plus son mot à dire.
Nous refusons de nous laisser abuser par des effets d’annonces spectaculaires d’équipements à usage électoraux.

Nous voulons à tout prix éviter le schéma catastrophique que l’on voit ailleurs dans des agglomérations où l’on a superposé , plans et concepts d’aménagement plus hétérogènes les uns que les autres mais qui n’ont fait qu’ oublier ceux qui sont amenés à y vivre .


Aiacciu est passée de la « somnolence impériale » au développement « d’une banlieue française en méditerranée » avec ses problèmes, ses fléaux moraux, sociaux, sa paupérisation rampante, l’apparition de classes sociales d’importation et une course échevelée à l’Argent et aux signes extérieurs de richesse.

Aiacciu a cessé en fait d’être la vraie capitale politique de la Corse ; elle traduit les pertes de repère d’une société désorientée, d’une jeunesse à sauvegarder, d’une vieillesse à respecter, d’une population active invitée à se déplacer, d’un peuple étranger dans sa ville comme sur sa terre, spectateur d’une dépossession accélérée sous-tendue par une véritable boulimie foncière et immobilière.

Cette ville, dans cette île, qui avait réussi son passage brutal de la tradition à la modernité sans que l’un et l’autre ne s’opposent, a vécu parallèlement-en l’absorbant- le traumatisme du contentieux qui l’oppose au pouvoir central depuis prés de 40 ans

Elles véhiculent aujourd’hui une vraie nostalgie vers ce qui faisait le ciment et les valeurs du passé, sans pourtant l’idéaliser, et aspirent néanmoins à se tourner résolument vers l’avenir avec optimisme et détermination.

Aiacciu comme la Corse toute entière en perdant son caractère et son originalité, se déstructure, se désintègre, rentre dans le rang ; AIACCIU ne se MODERNISE PAS, ELLE SE NORMALISE, ELLE SE BANALISE.
Face à cette situation il importe de se mobiliser et de se déterminer sans complaisance et sans concession en dépassant les problèmes personnels dans un scrutin lourd de conséquence pour l’avenir tant Aiacciu apparaît comme le centre de gravité de l’évolution insulaire.



I. Les erreurs de la politique municipale

Certes il est vrai que la municipalité actuelle ne peut porter toute la responsabilité de cinquante ans de politique bonapartiste. Pour autant le souci gestionnaire affiché ne saurait l’exonérer d’une politique sans audace, sans imagination sans autonomie de réflexion qui traduit une administration bien pensante , politiquement correcte où les ajacciens font l’objet d’un oubli progressif dans un présent de moins en moins agréable mais tellement plus facile à gérer.

D’ailleurs Monsieur le Député- Maire sur 350 questions écrites au Parlement n’a visé qu’une seule fois la Corse .A croire que les Corses l’ont élu député d’un département où ne se pose aucun problème politique particulier….

Les conséquences de cette timidité politique, les Ajacciens les constatent jour après jour :
- Aiacciu et sa région souffre d’un manque de foncier dramatique et le prix des logements à l’achat ou à la location ne cesse de croître. Les Ajacciens ne peuvent plus se loger dans leur ville.
Dans ce contexte connu de tous, l’armée refuse néanmoins la rétrocession légitime à la ville des 17ha. d’Asprettu et projette l’installation d’une cité militaire au cœur de ce site remarquable et ceci sans réaction particulière de la Mairie.
- La vétuste centrale du Vaziu pollue gravement la région ajaccienne depuis des années en toute impunité et là non plus : aucune réaction municipale.
- La rénovation du centre historique qui devrait obéir à des considérations particulières semble surtout profiter à des administrations qui s’installent dans les plus beaux édifices de la ville, achevant d’engorger encore d’avantage le centre de la Cité.
- Le premier magistrat de la cité représentant de « la gauche humaniste », s’est empressé de donner toutes satisfactions au gouvernement de droite en permettant l’installation d’un nombre invraisemblable de caméras de surveillance, faisant d’Ajaccio, une ville sous observation permanente.
Partant, cette ville qui est une des plus sûres de France devient du même coup la plus surveillée d’Europe.

Le Maire qui stigmatisait- on s’en souvient- le clientélisme bonapartiste ne déroge pas à la règle : Le recrutement au titre du personnel municipal est un des plus forts pour une ville de cette dimension. L’embauche a lieu dans tous les secteurs y compris à l’hôpital en faillite qui absorbe lui aussi son contingent d’électeurs.


L’administration politique du maire d’Aiacciu témoigne d’une conception de la politique que nous ne pouvons pas partager : elle traduit son seul souci de cumuler tous les mandats, de durer et de plaire au pouvoir en place, sans se soucier des véritables enjeux à un moment où les Corses et les Ajacciens en particulier attendent des initiatives fortes qui concernent aussi bien la gouvernance d’Aiacciu que la crise politique dont notre Peuple aspire à sortir.

II Aiacciu aujourd’hui :

Attachés à cette terre et à cette ville notre constat ne peut se permettre ni laxisme ni complaisance.

Ajaccio aujourd’hui est devenue une ville « provinciale » située dans un cadre exceptionnel mais où il fait de moins en moins bon vivre. Elle souffre d’un déficit grave des équipements structurants indispensables à la vie en collectivité.
Elle apparaît aux visiteurs du monde entier comme une ville sous développée.

à La circulation automobile y est impossible et tend les relations entre les automobilistes

àLes piétons, les personnes âgées, les enfants et les handicapés ont du mal à circuler tant l’anarchie est généralisée.

àLes transports en commun actuels pour des raisons diverses ne répondent pas au problème de la circulation : un immense effort est à réaliser.

àIl est inutile d’épiloguer sur le stationnement tant le problème est crucial

àLes contraventions urbaines et routières atteignent plus du double de la moyenne française et ne règlent pas pour autant le problème.

àCette ville, il y a peu paisible et heureuse, est aujourd’hui sous pression. Les forces de l’ordre lui donnent le visage d’une ville en état de siège, d’une ville sous direction militaire, dans l’indifférence des autorités civiles et sous le regard complaisant de la municipalité.

àLa ville est sale

àUne voirie obsolète et saturée en permanence,

à Aucun plan d’urbanisme sérieux,

àRetard des moyens de communication modernes,

àEncore peu d’équipements sportifs,

àInsuffisance des structures hospitalières etc…etc…
Il est vrai que pour partie, les problèmes qui affectent la Corse en général et Aiacciu en particulier, sont le lot de toutes les régions européennes en situation de sous développement.

Mais pourquoi alors ne pas démentir les proclamations officielles d’autosatisfaction alors que nous collectionnons les sinistres records et que notre ville souffre d’un déficit abyssal d’équipements de tous ordres.

En résumé les Ajacciens n’ont accès à aucun des éléments qui constituent la qualité de la vie citadine, problème sur lequel nous insisterons dans notre programme.


On assiste à Ajaccio à une intense spéculation immobilière accompagnée d’une dépossession progressive de ses anciens habitants, à la création de plusieurs villes dans la ville
Aiacciu cità corsa existe-t-elle encore quand des gens de l’extérieur à fort pouvoir d’achat occupent les beaux quartiers, que le centre ville s’arrête de vivre à la fermeture des bureaux et que la municipalité de gauche nourrit le projet de cantonner les Corses dans les quartiers Est. Que penser, dés lors, d’une équipe municipale qui participe dans les faits à la colonisation de peuplement systématique subie par la Corse ?

III. Nos propositions


Pourtant les atouts d’Ajaccio ne manquent pas :

àSon cadre naturel : nichée au fond d’un des plus beaux golfes du monde

àL’histoire de ses hommes illustres : rendre en particulier à Napoléon en Ajaccio la place qu’il mérite et le valoriser.

àSa propre histoire : depuis l’Antiquité jusqu’à devenir la capitale de la Corse, 1er siège des Institutions Régionales de la décentralisation française arrachées par le Combat Nationaliste etc…


Nous proposerons dans le cadre de la campagne électorale officielle deux grandes catégories de propositions :

1/Celles qui concernent l’appartenance des Ajacciens à une organisation sociale séculaire (identité, logement, foncier, échanges sociaux et culturels) et donc citoyenneté,
2/Celles qui concernent le développement, l’aménagement de la ville et ses choix économiques


Seront donc abordées avec des propositions précises et concrètes les grands chapitres non exhaustifs de notre politique : l’environnement, la culture, la santé, le tourisme, l’urbanisme/le foncier/l’immobilier (Vaziu, Asprettu, Citadelle), les finances/la fiscalité, l’histoire, l’action associative, la structuration politique …


Nos propositions viennent de notre réflexion et de notre expérience vécues au quotidien sur le terrain et ne doivent rien aux concepts compliqués émanant des appareils politiques parisiens avec leurs variations politiciennes permanentes qui n’ont toujours pas réussi à ce jour à trouver une quelconque amorce de solution à nos problèmes.

Nous préconiserons et proposerons de façon précise et réelle tout ce qui peut accroître la qualité de la vie, le bonheur au quotidien, un art de vivre ajaccien qui doit se retrouver dans une société homogène, intégrée et non pas éclatée, indifférenciée socialement.


Il appartiendra ainsi aux Ajacciens et aux Ajacciennes de définir les lignes directrices d’un développement auquel ils aspirent qui soit conforme à leur réalité originale, à l’histoire de leur ville, à leur rêve d’avenir. Aiacciu Cità Corsa Cità Viva

Corsica Nazione Indipendente soutien la candidature de Lucien Felli


Corsica Nazione Indipendente soutien la candidature de Lucien Felli
La démarche de Lucien Felli s’inscrit autour des fondamentaux de la lutte nationale.
Sa candidature est celle des corses qui refusent leur marginalisation sur leur terre.

Lucien Felli est engagé depuis toujours dans l’ensemble des combats pour la défense des intérêts de la Corse, notamment pour la création de l’Université.
Il a été élu lors de la mise en place de l’assemblée de corse.
En tant qu’avocat, il a défendu de nombreux militants politiques.

Les militants de CNI, qui se battent depuis toujours pour défendre les droits de notre peuple soutiennent tout naturellement cette candidature.
Nous voulons par cet engagement, redonner aux ajacciens, et par delà à l’ensemble des corses, leur place dans notre ville, la première de corse.

En effet, la ville d’Aiacciu est symbolique des difficultés que connaît notre pays.
- Les inscriptions massives sur les listes électorales de personnes récemment débarquées ont atteint 80% en 2006.
- L’achat par des personnes extérieures à la corse de biens immobiliers crée une montée vertigineuse des prix qui rend impossible l’accès a la propriété. Le prix des locations devient prohibitif.
- La fracture sociale s’accentue. Les quartiers de la ville sont de plus en plus définis par l’appartenance sociale, voire ethnique.
- L’identité ajaccienne est mise a mal, et ne peut plus servir comme par le passé, à l’intégration.

En appliquant, sans les adapter, les directives nationales, Simon Renucci et son équipe participent de fait à la politique de marginalisation des ajacciens dans leur propre ville

Dans le cadre de cette campagne, nous aurons a cœur de mettre en avant les difficultés que connaissent les ajacciens, et de proposer des solutions adaptées. CORSICA NAZIONE INDIPENDENTE

Independentisres a Aiacciu.Llista Lucien Felli

http://www.aiacciucitacorsacitaviva.org/

Conférence de presse de la liste "Aiacciu Cità Corsa Cità Viva"
Conférence de presse, samedi matin à Ajaccio, de l'avocat Lucien Felli. Candidat sous l'étiquette nationaliste aux élections municipales en Mars dans la cité impériale,il a recu le soutien de Corsica Nazione Indipendente, du comité Anti-répression, de l'organisation Européenne des droits de l'homme, de L'Association de la défense de la Corse auxquels se joignent d'autres organisations nationalistes.Lucien Felli estime qu'Ajaccio a perdu son âme, sa" méditerranéité", ses valeurs, et son combat visera à replacer l'homme, au coeur de sa ville. Voici le texte de la conférence de presse :
J'ai pris la décision d'être candidat aux élections Municipales d' AJACCIO après avoir reçu le soutient et l'encouragement d'un certain nombre de Mouvements et d'Organisations politiques ainsi que de nombreuses personnalités significatives de la ville : Corsica Nazione Indipendente, Organisation Européenne des Droits de l'Homme et de ses Libertés Fondamentales, Comité Anti-Répression, Association de la Défense de la Corse et des Corses, Ghjuventù Indipendentista, Observatoire Corse, etc.
Il s'agit d'un retour à la vie publique à AJACCIO après 25ans d'observation, d'écoute, d'insertion au cœur du peuple, au plan social, économique, associatif, et culturel.
Pendant cette période, je me suis consacré, comme je l'avais annoncé en 1984 au plan Judiciaire et à la scène internationale.
J'ai pu à travers les différents procès, révélateurs de la question corse, depuis ALERIA, BASTELICA-FESCH, PAILLOTES/BONNET, ERIGNAC pour ne citer que les plus importants me faire une idée exacte de l'engagement d'Hommes et de Femmes de notre île pour leur Idéal.
Je m'étais engagé très tôt -dans les années 1960- à ce qui a été appelé à l'époque "l'éveil de la conscience insulaire", pour la Corse et pour son peuple qui restera mon seul et unique combat et qui s'était traduit -au départ par le combat pour l'Université et ensuite par des responsabilités au sein de la première Assemblée de Corse qui ouvrait pour la France une page de la décentralisation : la Corse en ayant été le levier face à un état très centralisé.
J'ai pu vivre à cette époque à l'extérieur de l'Ile la poussée internationale des idées identitaires qui traduisaient une redéfinition globale de la cartographie politique et de la géopolitique dans son ensemble.
Le soutien qui m'a été accordé et les encouragements que je reçois depuis l'annonce de ma candidature traduisent une confiance dans un esprit d'ouverture et un souci de fédérer des idées qui sont la réaffirmation des principes fondamentaux de la grande avancée politique, novatrice et majeure qui a bouleversé en 1982 la carte politique de la Corse contemporaine.
Une clarification est désormais nécessaire en Corse et plus précisément à AJACCIO tant la situation de l'Ile et le dossier Corse sont à bien des égards préoccupants.
Ma candidature à AJACCIO se situe à l'opposé des jeux politiques traditionnels et incarne une véritable novation par ce retour aux fondamentaux d'un positionnement historique qui a seul la vocation à assurer le passage de la tradition à la modernité sans les opposer.
Le choix d'AJACCIO a évidemment valeur de symbole en tant que Capitale de la Corse contemporaine et ville de préfecture aujourd'hui en perte d'âme, glissant insensiblement vers un style de ville banalisé, standardisé ayant perdu sa méditerranéité, son art de vivre, ses valeurs populaires, reflet d'un modèle de société qui nous est étrangère et qui a traduit ailleurs un échec évident.
Si AJACCIO fait encore illusion aujourd'hui c'est uniquement parce qu'elle est belle de son berceau originel.
On y assiste à une intense spéculation immobilière, accompagnée d'une dépossession progressive des siens, à la création de plusieurs villes dans la ville et a l'émergence "d'un grand Ajaccio" par rapport à un "petit Ajaccio".
Ajaccio a en réalité cessé d'être la véritable Capitale de la Corse. Elle traduit les pertes de repères d'une société désorientée, d'une jeunesse à sauvegarder, d'une vieillesse à respecter, d'une population active invitée à se déplacer, et d'un peuple sans cesse plus pauvre, de plus en plus étranger dans sa ville comme sur sa terre.
Au-delà de tout cela, comment s'étonner -alors qu'elle avait traduit un passage de nos traditions à la modernité- qu'elle véhicule aujourd'hui une intense nostalgie vers ce qui faisait le ciment et les valeurs de son passé.
Les Ajacciennes et les Ajacciens savent ce qu'ils perdent chaque jour un peu plus mais ignorent ce qui leur est proposé dans l'avenir et c'est la que la clarification et une intense campagne d'explications au cœur du peuple sera dans ces prochains jours extrêmement utile à tous et à toutes.
Le combat d'aujourd'hui pour mes amis et moi sera de replacer l'Homme au cœur de sa ville et comme disait Pascal Paoli :
"IL FAUT RENDRE A L'HOMME LA CITE DE SON ETRE POUR LUI OUVRIR LA CITE DU MONDE"
Lucien Felli

divendres, 8 de febrer del 2008

Le divorce entre nationalistes corses : un "non-événement", selon Jean-Guy Talamoni

Le divorce entre nationalistes corses : un "non-événement", selon Jean-Guy TalamoniAJACCIO, 8 fév 2008 (AFP) -Le dirigeant nationaliste (indépendantiste) Jean-Guy Talamoni a qualifié vendredi de "non-événement" l'annonce jeudi soir par deux des trois partis nationalistes (autonomistes) corses, de la formation d'un nouveau groupe séparé des indépendantistes à l'Assemblée de Corse."Cette séparation est un non-événement, elle était faite depuis des mois, mais ce n'est pas nous qui avons choisi la scission", a-t-il dit par téléphone à l'AFP. Les deux partis, le Parti de la nation corse (PNC) et A Chjama naziunale, "ont un regard différent du nôtre, sur l'indépendance et la lutte armée, dont nous sommes solidaires et qu'ils condamnent systématiquement" et "il est tout à fait sain que les électeurs aient le choix entre deux courants", a souligné Jean-Guy Talamoni. "Le nationalisme est pluriel et il n'y a pas de raison, dans le cadre des primaires qui vont avoir lieu au premier tour des municipales, d'enfermer les gens dans un moule", a-t-il ajouté en se disant "favorable à une union de tous les nationalistes, à l'issue du premier tour". Le PNC et A Chjama naziunale, autonomistes modérés, partisans du dialogue avec l'Etat, et hostiles à la violence et à la lutte armée, ont pris le nom d'Unione naziunale -PNC-A Chjama. Le nouveau groupe compte cinq élus : les trois qui appartenaient à A Chjama naziunale (Edmond Siméoni, Jean Biancucci et Christine Colonna) et les deux élus du PNC (Jean-Christophe Angelini et Nadine Nivaggioni). Il est présidé par Edmond Siméoni. Le groupe indépendantiste qui prend le nom de son mouvement, Corsica nazione indipendente (CNI) est composé de Jean-Guy Talamoni, Véronique Sciaretti et Rosa Prosperi. Les deux partis autonomistes ont rendu publique leur séparation avec les indépendantistes jeudi lors d'une session publique à l'Assemblée de Corse. L'Assemblée de Corse compte 51 élus.

dijous, 7 de febrer del 2008

Attentat contre une banque au coeur de Bastia


Attentat contre une banque au coeur de Bastia: deux blessés légers




Une agence du Crédit mutuel le 6 février 2008 au lendemain d'un attentat à Bastia Photo: Stephan Agostini/AFP

Un couple en voiture a été légèrement blessé mardi par des éclats de verre projetés par le souffle de la bombe qui a visé une agence du Crédit Mutuel, au coeur de Bastia, vers 20h30, a-t-on appris mercredi auprès des services de sécurité intérieure de Corse.
"Le couple a été examiné à l'hôpital, le conducteur a deux jours d'interruption temporaire de travail (ITT) et sa passagère quatre", a-t-on précisé de même source.
L'agence, sur la principale artère commerçante de la ville, a rouvert ses portes mercredi, a confirmé à l'AFP le Crédit Mutuel.
A l'extérieur de l'agence bancaire, des ouvriers s'activaient tôt mercredi afin de remplacer la baie vitrée éventrée par l'explosion et remettre en état les locaux, a constaté un photographe de l'AFP.
Le souffle de la déflagration a détruit la devanture vitrée de l'établissement, tordu des poutrelles métalliques et endommagé des véhicules garés à l'extérieur dont les pare-brise sont étoilés et les carrosseries criblées d'éclats.
L'explosif - dont on ignore encore la nature et la quantité - avait été déposé à l'extérieur de l'agence, située à l'angle de la rue Miot et du boulevard Paoli et fermée au moment de l'attentat.
"C'est vraiment totalement inconscient, d'une bêtise sans nom de poser une bombe à cet endroit et à cette heure, compte tenu du nombre de passants qui empruntent cette artère à ce moment-là", a déclaré le procureur de la République à Bastia, Jean-Jacques Fagny, joint par téléphone peu après l'attentat.
Contacté par l'AFP, le directeur de l'agence bancaire, François Vincensini, a affirmé mercredi ne "jamais avoir reçu de menaces" et n'avoir "jamais eu de problème particulier au sein de (sa) clientèle".
"Je ne m'explique pas cet acte, nous embauchons du personnel sur place, nous contribuons au développement de la Corse, c'est la première fois que nous sommes visés", a dit M. Vincensini qui a ouvert cette agence en 1984.
Le Crédit Mutuel est le cinquième établissement bancaire touché par un attentat en moins de trois semaines en Corse. Sur ces cinq attentats, trois ont touché le Crédit Agricole dont la succursale de Sartène a été dévastée dans la nuit du 20 au 21 janvier par un plasticage suivi d'un incendie.
Les nationalistes accusent les banques établies en Corse de "ne pas jouer le jeu du développement économique local et de détourner les richesses corses au bénéfice d'opérations réalisées à l'extérieur de l'île".

Corsica Nazione Independente es separa dels autonomistes al grup parlamentari de l' Assamble corsa

Divorce consommé au sein des nationalistes corsesAJACCIO, 7 fév 2008 (AFP) -Deux des trois partis nationalistes corses, regroupés jusqu'à présent en un même groupe - "unione naziunale" - ont décidé de former un nouveau groupe à l'Assemblée de Corse, séparé des indépendantistes, jeudi lors d'une session publique à l'Assemblée de Corse, a-t-on appris de sources concordantes.Le Parti de la nation corse (PNC) et A Chjama naziunale, autonomistes modérés, partisans du dialogue avec l'Etat, et hostiles à la violence et à la lutte armée, ont pris le nom d'Unione naziunale. Le nouveau groupe compte cinq élus: les trois qui appartenaient à A Chjama naziunale (Edmond Siméoni, Jean Biancucci et Christine Colonna) et les deux élus du PNC (Jean-Christophe Angelini et Nadine Nivaggioni). Le groupe indépendantiste qui prend le nom de son mouvement, Corsica nazione indipendente (CNI) est composé de Jean-Guy Talamoni, Véronique Sciaretti et Rosa Prosperi. Selon François Alfonsi, un des responsables du PNC, "la rupture entre indépendantistes et autonomistes couvait depuis qu'en juillet dernier, CNI avait décidé de créer des listes séparées en vue des prochaines élections municipales, mettant de fait un terme à l'Unione naziunale". L'incendie volontaire de bureaux de l'Assemblée de Corse, le 12 janvier dernier, avait encore creusé le fossé entre indépendantistes et autonomistes. CNI s'était refusé à condamner cet acte, "déplorant qu'un incendie d'origine indéterminée se soit déclaré alors que les occupants quittaient les lieux". Les autonomistes modérés du PNC et de A Chjama naziunale, avaient pour leur part qualifié l'incendie d'"acte stupide et incompréhensible, en contradiction totale avec l'esprit de la manifestation et les revendications qui l'ont portée". "L'Unione naziunale (rassemblant les deux composantes nationalistes) n'existe plus, c'est juste un sigle", avait alors déclaré à l'AFP le Dr Edmond Siméoni, figure historique du nationalisme corse, après l'incendie. En annonçant pour la première fois la scission, il avait précisé qu'elle "couvait depuis quatre mois". Jean-Christophe Angelini, secrétaire général du Parti de la nation corse (PNC) et élu municipal et territorial, avait aussi confirmé l'existence de "divergences importantes" et annoncé qu'"une fusion pourrait intervenir dans les mois qui viennent, après les municipales". L'Assemblée de Corse compte 51 élus.

diumenge, 3 de febrer del 2008

Conférence de presse de la liste Cità Corsa, Cità Viva conduite par Lucien Felli -























Conférence de presse de la liste Cità Corsa, Cità Viva conduite par Lucien Felli
Le 2 Février 2008 : (17:59 Unità Naziunale, http://www.unita-naziunale.org/ - Corse - Lutte de Instutionelle) Ce samedi Matin, la liste menée par Lucien Felli pour les municipales d'Aiacciu a tenue une conférence de presse à Asprettu pour rappeler l'importance pour les Ajacciens et les Ajacciennes de récupérer ces espaces occupés afin de les restituer aux Ajacciens pour qu'ils puissent se loger décemment.
La configuration de la ville d’Aiacciu, enclavée entre mer et montagne, et l’urbanisation non maîtrisée de ces cinquante dernières années rendent difficile la réalisation des aménagements qu’impose le développement économique social et culturel de la ville.
Or, ces difficultés sont aggravées sur Aiacciu dont l’ensemble du bord de mer utile est occupé, sans justification particulière par des activités administratives, ou techniques :
§ Caserne Miollis
§ Citadelle
§ Front de mer face aux Salines
§ Usine EDF
§ BAN Asprettu.
§ Installations techniques ( cuves de gaz, etc …)
Aucune autre collectivité du littoral ne connaît une telle situation.
Dans cette conditions, la disponibilité du foncier est essentielle pour le développement de la ville, privée de ses accès a la mer.
L’ensemble de ces emprises, et d’autres qui ne se trouvent pas en proximité immédiate du bord de mer ( gare-amirauté, terrains de l’armée a st joseph) doivent être libérés au profit de la population ajaccienne.
Leur devenir doit être faire l’objet d’une réflexion d’ensemble sur le développement de notre ville. C’est l’objet du débat et des projets que nous portons a travers cette consultation municipale.
Le cas d’Asprettu est symbolique d’une situation que vit notre cité : 17 hectares essentiels pour le développement de la ville d’Aiacciu sont aujourd’hui désaffectés. Aujourd’hui déserte ou presque, la base aéronavale va être abandonnée ;
Plutôt que de les rendre a la ville, l’état envisage d’y installer une « super-caserne » de gendarmes, voire d’y regrouper les administrations !
Ainsi, ce site exceptionnel pour l’avenir de la ville, avec ses remarquables potentialités sociales et économiques, se trouve de fait confisqué au profit d’intérêts étrangers a ceux de la population locale.
Les nationalistes ont déjà dénoncé cette situation sans susciter de réaction des autorités, la municipalité actuelle n’ayant demandé que timidement la restitution de cet espace…Pourquoi ?
Au lieu de cela, l’Etat a comme perspective de geler ces espaces, qu’il n’utilise plus.
Pour les nationalistes, il est inconcevable que l’avenir de cette zone urbaine soit soumise au seul bon vouloir de l’administration parisienne.
Il appartient aux ajacciens de maîtriser cet espace foncier dans le sens de leurs intérêts collectifs, à savoir ouvrir un espace de développement, d’aménagement et de loisirs sur cette zone exceptionnelle où l’on peut envisager :
- des logements ;
- des équipements sportifs ;
- une zone commerciale créatrice d’emplois ;
- Des espaces verts
- un espace touristique s’appuyant sur la zone portuaire ;
- un espace historique et culturel autour du Lazaret.
Cette zone de développement durable est d’autant plus indiquée :
- qu’elle ne demande aucune infrastructure lourde pour être aménagée car les réseaux sont tous à proximité : routes, assainissement, eau potable, etc.…
- qu’elle ne peut avoir qu’un impact positif sur le paysage et le cadre de vie des Ajacciens compte tenu de la laideur des bâtiments existants qui devront disparaître.
- Qu’une liaison avec le reste de la ville est très facile à concevoir du fait de l’existence du chemin de fer aménageable en ligne urbaine.
Au lieu de cela, l’Etat propose :
- La réalisation d’une cité administrative bunkérisée, « les pieds dans l’eau »
- une occupation militaire étendue sur le site par les gendarmes qui seront parqués dans une « zone interdite », véritable ghetto militaire, pérennisant une force répressive pléthorique, alors que la Corse aspire à la paix, au travail et au développement ;
Cette situation met en évidence la double discours de l’état, qui, cette situation le démontre, parle de développement économique et refuse dans le même temps de mettre a disposition les moyens dont il est propriétaire pour que celui-ci se réalise.
Le dossier d’Asprettu nous rappelle celui de Corti il y a trente ans quand la Légion Etrangère occupait les sites prioritaires pour l’implantation de l’Université de Corse. c’est tout un débat de société qui a été alors mené, à l’initiative du mouvement nationaliste, avec l’appui du Maire de Corti de l’époque, et qui a tourné, fort heureusement, à l’avantage de la Corse. Imaginez Corti aujourd’hui si le ministre des armées avait persisté à maintenir la présence de la Légion : pas de campus universitaire, pas de Musée de la Corse, etc…
Corti ville caserne de la Légion Etrangère, ou Corti ville universitaire : Aujourd’hui, on l’oublie presque, mais que cette lutte a été importante !
Asprettu espace de développement dans une Corse apaisée, ou Asprettu zone militarisée pour anticiper sur une Corse des conflits et des tensions, tel est le débat de fond qui devra être mené désormais à Aiacciu. Il est tout aussi important et tout aussi symbolique.
L’actuel maire d’Aiacciu, Simon Renucci et tous les élus détenteurs du pouvoir de décision qui ne s’impliquent pas dans cette légitime revendication sont comptables devant la population.

Pour les candidats de la liste Aiacciu cita corsa, cita viva, le dossier d’Asprettu est capital.
Dès que la nouvelle municipalité sera mise en place nous demanderons la tenue d’un referendum local pour que l’avis des ajacciens puisse peser dans ce dossier.
Cette demande sera relayée au sein de la Communauté d’Agglomération, la CAPA, et à l’Assemblée de Corse.





Corsica Nazione Indipendente dénonce la gestion calamiteuse de l'hôpital de Bastia


Corsica Nazione Indipendente dénonce la gestion calamiteuse de l'hôpital de Bastia
Le 3 février 2008 : (19:14 Unità Naziunale, http://www.unita-naziunale.org/ - Corse - Lutte Institutionnelle) Très surpris par la récente intervention publique de Monsieur Jean-Pierre Perron, Directeur de l’hôpital de Bastia, dont les propos se veulent rassurants, les membres de la liste CORSICA NAZIONE INDIPENDENTE aux élections municipales de Bastia tiennent à rétablir la réalité des faits et à donner leur position :
La situation est très préoccupante, et la responsabilité de Monsieur Zuccarelli, Maire en exercice, Président du Conseil d’administration de l’hôpital, est écrasante.
Dès la création du Centre de Falcunaja, les problèmes actuels étaient déjà prévisibles.
A cette époque, la gestion de la dynastie Zuccarelli a accepté de l’Etat la mise en place d’une structure dite « typifiée » Duquesne (du nom de l’architecte qui avait conçu ce type de structure pour l’Etat). Ces structures devaient se révéler être à la santé ce que les tristement célèbres « CES Pailleron » ont été dans le domaine de l’éducation.
Les conséquences de cet abandon du choix de la réalisation à l’Etat ont pesé lourdement sur le fonctionnement, l’équilibre financier et les charges de maintenance. Elles obèrent largement les possibilités de développement du plateau technique des soins.
Parmi de nombreux exemples, on notera que l’Etablissement n’était pas en conformité avec les normes incendies et a dû récemment refaire l’intégralité de son dispositif de sécurité, supportant sur ses finances une charge de malfaçons qui ne lui étaient pas imputables. Autre exemple : il y a deux ans à peine, un service lourd de dialyse ne disposait même pas d’arrivée d’oxygène ! Le reste est à l’avenant, qu’il s’agisse de l’éclairage extérieur qui était inexistant, des parkings, de l’aménagement des urgences, de la morgue, de la cuisine… Au total, tous ces services qui ont dû être refaits ont généré autant de dépenses indues qui auraient dû être à la charge du concepteur, donc de l’Etat, la commune ayant abandonné ses prérogatives en la matière.
Voila pourquoi des services extrêmement importants n’ont pas pu être modernisés, avec des exemples criants comme le SAMU ; l’annexe de Calvi (dont le programme a minima est déjà dépassé et ne correspond plus aux besoins) ; le Centre rééducation créé après la catastrophe de Furiani et qui attend toujours, depuis, sa finition, car il manque 23 lits à installer ; comme le service de psychiatrie qui n’a pas été développé, ce qui a conduit à favoriser l’extension de San Ornellu, propriété de la famille Zuccarelli, et qui en plus de sa situation exorbitante et scandaleuse de monopole, a bénéficié de la part de l’Etat d’un relèvement de ses tarifs de 20 euros/jour et par malade depuis son origine, soit plusieurs milliards au total !
De plus, la dotation financière de fonctionnement a été constamment sous-évaluée, freinant le développement interne, les promotions dues au personnel, les formations, le paiement régulier des fournisseurs et la rétribution des heures supplémentaires et des gardes.
Au moyen d’un dossier circonstancié facile à constituer, la municipalité de Bastia doit exiger que toutes les charges indues subies par l’Etablissement soient restituées et réinjectées dans la modernisation du Service soignant. Il convient également d’exiger que la dotation soit réévaluée et portée à égalité avec celle de l’Hôpital d’Aiacciu qui, avec une activité simplement égale à celle de l’Hôpital de Bastia, dispose de 10 millions d’euros annuels en plus ! Cela, aucun Président de Conseil d’Administration ne l’aurait accepté. Aucun, sauf celui qui a abandonné l’Hôpital pour fuir ses responsabilités, c'est-à-dire Emile Zuccarelli.
Ajoutez à cela la décorsisation systématique des emplois, notamment aux fonctions d’encadrement, aux dépens de la promotion interne, ce qui prive le personnel corse de toute perspective professionnelle…
En résumé, la situation de l’hôpital est aux antipodes de celle décrite par le Directeur dans ses propos lénifiants :
UN VERU SCUMPIENTU !

Corsica Nazione Indipendente