dissabte, 9 de febrer del 2008

Independentisres a Aiacciu.Llista Lucien Felli

http://www.aiacciucitacorsacitaviva.org/

Conférence de presse de la liste "Aiacciu Cità Corsa Cità Viva"
Conférence de presse, samedi matin à Ajaccio, de l'avocat Lucien Felli. Candidat sous l'étiquette nationaliste aux élections municipales en Mars dans la cité impériale,il a recu le soutien de Corsica Nazione Indipendente, du comité Anti-répression, de l'organisation Européenne des droits de l'homme, de L'Association de la défense de la Corse auxquels se joignent d'autres organisations nationalistes.Lucien Felli estime qu'Ajaccio a perdu son âme, sa" méditerranéité", ses valeurs, et son combat visera à replacer l'homme, au coeur de sa ville. Voici le texte de la conférence de presse :
J'ai pris la décision d'être candidat aux élections Municipales d' AJACCIO après avoir reçu le soutient et l'encouragement d'un certain nombre de Mouvements et d'Organisations politiques ainsi que de nombreuses personnalités significatives de la ville : Corsica Nazione Indipendente, Organisation Européenne des Droits de l'Homme et de ses Libertés Fondamentales, Comité Anti-Répression, Association de la Défense de la Corse et des Corses, Ghjuventù Indipendentista, Observatoire Corse, etc.
Il s'agit d'un retour à la vie publique à AJACCIO après 25ans d'observation, d'écoute, d'insertion au cœur du peuple, au plan social, économique, associatif, et culturel.
Pendant cette période, je me suis consacré, comme je l'avais annoncé en 1984 au plan Judiciaire et à la scène internationale.
J'ai pu à travers les différents procès, révélateurs de la question corse, depuis ALERIA, BASTELICA-FESCH, PAILLOTES/BONNET, ERIGNAC pour ne citer que les plus importants me faire une idée exacte de l'engagement d'Hommes et de Femmes de notre île pour leur Idéal.
Je m'étais engagé très tôt -dans les années 1960- à ce qui a été appelé à l'époque "l'éveil de la conscience insulaire", pour la Corse et pour son peuple qui restera mon seul et unique combat et qui s'était traduit -au départ par le combat pour l'Université et ensuite par des responsabilités au sein de la première Assemblée de Corse qui ouvrait pour la France une page de la décentralisation : la Corse en ayant été le levier face à un état très centralisé.
J'ai pu vivre à cette époque à l'extérieur de l'Ile la poussée internationale des idées identitaires qui traduisaient une redéfinition globale de la cartographie politique et de la géopolitique dans son ensemble.
Le soutien qui m'a été accordé et les encouragements que je reçois depuis l'annonce de ma candidature traduisent une confiance dans un esprit d'ouverture et un souci de fédérer des idées qui sont la réaffirmation des principes fondamentaux de la grande avancée politique, novatrice et majeure qui a bouleversé en 1982 la carte politique de la Corse contemporaine.
Une clarification est désormais nécessaire en Corse et plus précisément à AJACCIO tant la situation de l'Ile et le dossier Corse sont à bien des égards préoccupants.
Ma candidature à AJACCIO se situe à l'opposé des jeux politiques traditionnels et incarne une véritable novation par ce retour aux fondamentaux d'un positionnement historique qui a seul la vocation à assurer le passage de la tradition à la modernité sans les opposer.
Le choix d'AJACCIO a évidemment valeur de symbole en tant que Capitale de la Corse contemporaine et ville de préfecture aujourd'hui en perte d'âme, glissant insensiblement vers un style de ville banalisé, standardisé ayant perdu sa méditerranéité, son art de vivre, ses valeurs populaires, reflet d'un modèle de société qui nous est étrangère et qui a traduit ailleurs un échec évident.
Si AJACCIO fait encore illusion aujourd'hui c'est uniquement parce qu'elle est belle de son berceau originel.
On y assiste à une intense spéculation immobilière, accompagnée d'une dépossession progressive des siens, à la création de plusieurs villes dans la ville et a l'émergence "d'un grand Ajaccio" par rapport à un "petit Ajaccio".
Ajaccio a en réalité cessé d'être la véritable Capitale de la Corse. Elle traduit les pertes de repères d'une société désorientée, d'une jeunesse à sauvegarder, d'une vieillesse à respecter, d'une population active invitée à se déplacer, et d'un peuple sans cesse plus pauvre, de plus en plus étranger dans sa ville comme sur sa terre.
Au-delà de tout cela, comment s'étonner -alors qu'elle avait traduit un passage de nos traditions à la modernité- qu'elle véhicule aujourd'hui une intense nostalgie vers ce qui faisait le ciment et les valeurs de son passé.
Les Ajacciennes et les Ajacciens savent ce qu'ils perdent chaque jour un peu plus mais ignorent ce qui leur est proposé dans l'avenir et c'est la que la clarification et une intense campagne d'explications au cœur du peuple sera dans ces prochains jours extrêmement utile à tous et à toutes.
Le combat d'aujourd'hui pour mes amis et moi sera de replacer l'Homme au cœur de sa ville et comme disait Pascal Paoli :
"IL FAUT RENDRE A L'HOMME LA CITE DE SON ETRE POUR LUI OUVRIR LA CITE DU MONDE"
Lucien Felli