diumenge, 3 de febrer del 2008

Conférence de presse de la liste Cità Corsa, Cità Viva conduite par Lucien Felli -























Conférence de presse de la liste Cità Corsa, Cità Viva conduite par Lucien Felli
Le 2 Février 2008 : (17:59 Unità Naziunale, http://www.unita-naziunale.org/ - Corse - Lutte de Instutionelle) Ce samedi Matin, la liste menée par Lucien Felli pour les municipales d'Aiacciu a tenue une conférence de presse à Asprettu pour rappeler l'importance pour les Ajacciens et les Ajacciennes de récupérer ces espaces occupés afin de les restituer aux Ajacciens pour qu'ils puissent se loger décemment.
La configuration de la ville d’Aiacciu, enclavée entre mer et montagne, et l’urbanisation non maîtrisée de ces cinquante dernières années rendent difficile la réalisation des aménagements qu’impose le développement économique social et culturel de la ville.
Or, ces difficultés sont aggravées sur Aiacciu dont l’ensemble du bord de mer utile est occupé, sans justification particulière par des activités administratives, ou techniques :
§ Caserne Miollis
§ Citadelle
§ Front de mer face aux Salines
§ Usine EDF
§ BAN Asprettu.
§ Installations techniques ( cuves de gaz, etc …)
Aucune autre collectivité du littoral ne connaît une telle situation.
Dans cette conditions, la disponibilité du foncier est essentielle pour le développement de la ville, privée de ses accès a la mer.
L’ensemble de ces emprises, et d’autres qui ne se trouvent pas en proximité immédiate du bord de mer ( gare-amirauté, terrains de l’armée a st joseph) doivent être libérés au profit de la population ajaccienne.
Leur devenir doit être faire l’objet d’une réflexion d’ensemble sur le développement de notre ville. C’est l’objet du débat et des projets que nous portons a travers cette consultation municipale.
Le cas d’Asprettu est symbolique d’une situation que vit notre cité : 17 hectares essentiels pour le développement de la ville d’Aiacciu sont aujourd’hui désaffectés. Aujourd’hui déserte ou presque, la base aéronavale va être abandonnée ;
Plutôt que de les rendre a la ville, l’état envisage d’y installer une « super-caserne » de gendarmes, voire d’y regrouper les administrations !
Ainsi, ce site exceptionnel pour l’avenir de la ville, avec ses remarquables potentialités sociales et économiques, se trouve de fait confisqué au profit d’intérêts étrangers a ceux de la population locale.
Les nationalistes ont déjà dénoncé cette situation sans susciter de réaction des autorités, la municipalité actuelle n’ayant demandé que timidement la restitution de cet espace…Pourquoi ?
Au lieu de cela, l’Etat a comme perspective de geler ces espaces, qu’il n’utilise plus.
Pour les nationalistes, il est inconcevable que l’avenir de cette zone urbaine soit soumise au seul bon vouloir de l’administration parisienne.
Il appartient aux ajacciens de maîtriser cet espace foncier dans le sens de leurs intérêts collectifs, à savoir ouvrir un espace de développement, d’aménagement et de loisirs sur cette zone exceptionnelle où l’on peut envisager :
- des logements ;
- des équipements sportifs ;
- une zone commerciale créatrice d’emplois ;
- Des espaces verts
- un espace touristique s’appuyant sur la zone portuaire ;
- un espace historique et culturel autour du Lazaret.
Cette zone de développement durable est d’autant plus indiquée :
- qu’elle ne demande aucune infrastructure lourde pour être aménagée car les réseaux sont tous à proximité : routes, assainissement, eau potable, etc.…
- qu’elle ne peut avoir qu’un impact positif sur le paysage et le cadre de vie des Ajacciens compte tenu de la laideur des bâtiments existants qui devront disparaître.
- Qu’une liaison avec le reste de la ville est très facile à concevoir du fait de l’existence du chemin de fer aménageable en ligne urbaine.
Au lieu de cela, l’Etat propose :
- La réalisation d’une cité administrative bunkérisée, « les pieds dans l’eau »
- une occupation militaire étendue sur le site par les gendarmes qui seront parqués dans une « zone interdite », véritable ghetto militaire, pérennisant une force répressive pléthorique, alors que la Corse aspire à la paix, au travail et au développement ;
Cette situation met en évidence la double discours de l’état, qui, cette situation le démontre, parle de développement économique et refuse dans le même temps de mettre a disposition les moyens dont il est propriétaire pour que celui-ci se réalise.
Le dossier d’Asprettu nous rappelle celui de Corti il y a trente ans quand la Légion Etrangère occupait les sites prioritaires pour l’implantation de l’Université de Corse. c’est tout un débat de société qui a été alors mené, à l’initiative du mouvement nationaliste, avec l’appui du Maire de Corti de l’époque, et qui a tourné, fort heureusement, à l’avantage de la Corse. Imaginez Corti aujourd’hui si le ministre des armées avait persisté à maintenir la présence de la Légion : pas de campus universitaire, pas de Musée de la Corse, etc…
Corti ville caserne de la Légion Etrangère, ou Corti ville universitaire : Aujourd’hui, on l’oublie presque, mais que cette lutte a été importante !
Asprettu espace de développement dans une Corse apaisée, ou Asprettu zone militarisée pour anticiper sur une Corse des conflits et des tensions, tel est le débat de fond qui devra être mené désormais à Aiacciu. Il est tout aussi important et tout aussi symbolique.
L’actuel maire d’Aiacciu, Simon Renucci et tous les élus détenteurs du pouvoir de décision qui ne s’impliquent pas dans cette légitime revendication sont comptables devant la population.

Pour les candidats de la liste Aiacciu cita corsa, cita viva, le dossier d’Asprettu est capital.
Dès que la nouvelle municipalité sera mise en place nous demanderons la tenue d’un referendum local pour que l’avis des ajacciens puisse peser dans ce dossier.
Cette demande sera relayée au sein de la Communauté d’Agglomération, la CAPA, et à l’Assemblée de Corse.