dimarts, 29 de gener del 2008

Incendie à l'Assemblée de Corse: un incendiaire présumé se rend

Incendie à l'Assemblée de Corse: un incendiaire présumé se rendAJACCIO, 28 jan 2008 (AFP) -Un militant nationaliste corse du mouvement Rinnovu, en fuite et soupçonné d'avoir participé à l'incendie de bureaux de l'Assemblée de Corse, le 12 janvier, s'est rendu lundi à la police à Bastia, a-t-on appris auprès des services de sécurité intérieure de l'île."Marc Terrachon, identifié à partir des images des caméras de surveillance installées à l'Assemblée de Corse et qui se savait recherché par la police s'est présenté de lui-même au commissariat de Bastia", a précisé à l'AFP le procureur de la République d'Ajaccio, José Thorel, "Il a été transféré à Ajaccio où il est gardé à vue", a-t-il ajouté. Si les charges qui pèsent sur M. Terrachon sont suffisantes, il pourrait être jugé en comparution immédiate jeudi par le tribunal correctionnel d'Ajaccio. Des policiers s'étaient présentés à son domicile une première fois au moment de la vague d'interpellations qui avait suivi l'incendie, mais ne l'avaient pas trouvé, a-t-on indiqué de source proche de l'enquête. Deux autres militants du Rinnovu, Antony Bozzi, 33 ans, et Félix Benedetti, 36 ans, frère de l'un des dirigeants du mouvement, Paul-Félix Benedetti, ont été jugés en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel d'Ajaccio la semaine dernière. Les magistrats ont demandé un supplément d'information et décidé de maintenir les deux hommes en détention. Le complément d'enquête doit être réalisé dans un délai de quatre mois. Le procureur avait requis douze mois ferme pour chacun des deux hommes, plus deux mois pour Bozzi qui avait refusé un prélèvement d'ADN. Deux jeunes gens qui avaient reconnu être les auteurs de dégradations volontaires et de vols à l'Assemblée de Corse, Alexandre, 19 ans et Maxime, 18 ans, ont été condamnés à un mois de prison ferme. Un troisième prévenu, Loïc, 21 ans, a été condamné à deux mois fermes en raison de ses antécédents judiciaires. Le samedi 12 janvier quelques centaines de militants avaient manifesté à l'appel de dix-huit partis et syndicats nationalistes contre la "répression" en Corse et s'étaient engouffrés dans l'hémicycle de l'Assemblée de Corse. Un incendie volontaire avait entièrement détruit les bureaux du président (UMP) Ange Santini du Conseil exécutif de Corse, au troisième étage.

dilluns, 14 de gener del 2008

Imatges de la manifestació i ocupació de l' Assamblea Territorial Corsa.12.01.2007



































































































































































La perception de Brando (Haute-Corse) endommagée par un attentat

La perception de Brando (Haute-Corse) endommagée par un attentat
ven 11 jan, 10h54
BASTIA (AP) - La perception de Brando (Haute-Corse), près de Bastia, a été visée par un attentat dans la nuit de jeudi à vendredi, a-t-on appris auprès des services de sécurité intérieure de la Corse. Selon les premiers éléments, la bombe, de nature artisanale, a explosé peu après 1h30 du matin, détruisant le portail et causant des dégâts qualifiés de "moyens" par les enquêteurs à l'intérieur du hall d'entrée de la perception. Sur place, aucune inscription n'a été trouvée. L'enquête a été confiée à la police judiciaire. La sous-division antiterroriste du parquet de Paris s'est saisie de l'affaire. AP med/tl

Corse: Morin condamne l'attentat de Bastia

Corse: Morin condamne l'attentat de Bastia
Le ministre de la Défense, Hervé Morin, a condamné l'attentat contre la délégation militaire départementale de Bastia survenu dans la nuit de samedi à dimanche. Une charge explosive a endommagé les locaux de la délégation militaire alors qu'une manifestation unitaire de 18 organisations nationalistes corses s'était tenue dans la soirée à Ajaccio. "Hervé Morin condamne fermement cet attentat qui, au delà des bâtiments de la délégation, visait les symboles et les valeurs de la République", lit-on dans un communiqué. "Cet acte de violence, en s'attaquant aux immeubles de l'Etat, est la marque visible de l'intolérance de ses auteurs", poursuit le communiqué. Un incendie s'est également déclaré à l'Assemblée de Corse samedi soir à Ajaccio après son occupation par des militants nationalistes.

Tentative d'attentat contre le Centre national de la fonction publique territoriale à Bastia

Tentative d'attentat contre le Centre national de la fonction publique territoriale à Bastia
lun 14 jan, 15h38
BASTIA (AP) - Un colis piégé a été découvert lundi en début d'après-midi devant l'antenne de Haute-Corse du CNFPT (Centre national de la fonction publique territoriale) à Bastia, a t-on appris auprès des services de sécurité intérieure de l'île. La bombe, une charge artisanale de faible puissance selon les premiers éléments de l'enquête, a pu être rapidement désamorcée. Aucune inscription ni revendication n'a été retrouvée sur place. La présence de ce colis a été découverte peu après 14h par un passant devant les locaux du CNFPT situés dans le centre-ville de Bastia, non loin de la préfecture de Haute-Corse. L'engin a été trouvé alors que le Premier ministre François Fillon est attendu dans l'après-midi à Ajaccio. Le chef du gouvernement doit se rendre à 16h10 à la Collectivité territoriale de Corse, avant de tenir une conférence de presse 40 minutes plus tard, ont précisé ses services dimanche soir. Dans la foulée, M. Fillon tiendra une réunion en préfecture avec les services de police et de gendarmerie. Ce week-end, la Corse a été le théâtre de plusieurs attentats et incidents. Dimanche, le chef du gouvernement a qualifié de "grave" l'incendie qui a endommagé samedi soir une partie des locaux de l'Assemblée de Corse à Ajaccio. AP med/cr

Corse : un attentat sur le bâtiment d'une délégation militaire.13.01.2007

Corse : un attentat sur le bâtiment d'une délégation militaire
Associated Press
Paris
Un attentat a visé samedi soir le bâtiment de la Délégation militaire départementale de Bastia (Haute-Corse) sans faire de victime, a-t-on appris auprès de la Préfecture.

«L'attentat a eu lieu aux alentours de 23h30», a précisé à l'Associated Press le secrétaire général de la Préfecture de Haute-Corse, Jean-Marc Magda. «Il s'agissait d'une charge explosive placée devant la porte du bâtiment», a-t-il ajouté.En début de soirée, les locaux abritant l'Assemblée de Corse à Ajaccio avaient été la cible d'un incendie criminel qui n'avait pas causé de victime. Le feu s'était déclaré alors que plusieurs centaines de manifestants nationalistes occupaient l'immeuble.Pour Jean-Marc Magda, «rien ne permet de dire à l'heure actuelle qu'il existe un lien entre l'incendie et cet attentat».«Il y a eu très récemment un attentat contre la Trésorerie générale d'Ajaccio. Cela fait deux attentats dirigés contre des services publics dans un laps de temps très rapproché. Mais pour le moment rien ne peut être démontré», a noté le secrétaire général de la Préfecture..

Corse: attentat contre une agence bancaire à Ajaccio, dégâts légers

Corse: attentat contre une agence bancaire à Ajaccio, dégâts légers
AFP - Samedi 12 janvier, 07h57
AJACCIO (AFP) - Un attentat à l'explosif a causé samedi des dégâts légers à une agence bancaire à Ajaccio (Corse-du-Sud) et aucun blessé n'est à déplorer, a-t-on appris de source policière.

La charge explosive de faible puissance avait été déposée contre la façade de l'agence de la Banque populaire située sur l'une des artères principales de la ville. L'explosion, qui a eu lieu peu avant 2h00, a endommagé des vitres.
La police a coupé la circulation pour faciliter le travail des enquêteurs, qui n'ont trouvé sur place aucune revendication ni inscription.
En Corse, les agences des groupes bancaires sont régulièrement la cible d'attentats attribués aux mouvements clandestins indépendantistes, dont l'une des revendications majeures est la lutte contre "la dépossession de la terre". Ces groupes clandestins accusent les banques de contribuer à cette "dépossession" en accordant des prêts aux acquéreurs de biens immobiliers extérieurs à la Corse.

Le FLNC-UC revendique seize récents attentats perpétrés en Corse

Le FLNC-UC revendique seize récents attentats perpétrés en Corse
LEMONDE.FR avec Reuters et AFP

e FLNC dit "Union des combattants" (FLNC-UC), l'une des principales organisations indépendantistes clandestines en Corse, a revendiqué seize attentats perpétrés sur l'île au cours des dernières semaines, dans un communiqué authentifié transmis samedi matin 24 novembre à France 3 Corse.
Le mouvement indépendantiste revendique notamment les tirs de roquettes qui ont visé la caserne de CRS d'Aspretto, un quartier périphérique d'Ajaccio, (Corse-du-Sud) le 15 septembre et, une dizaine de jours plus tard, le centre opérationnel de la gendarmerie de Montesoro, près de Bastia (Haute-Corse).
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Le FLNC-UC se dit également à l'origine de plusieurs tirs à l'arme automatique contre les façades de bâtiments publics dont l'annexe du palais de justice d'Ajaccio le 15 novembre, présentés comme des actions "contre la répression" ou la "dépossession économique".
L'organisation clandestine justifie également par son opposition à la spéculation immobilière le plastiquage de huit résidences secondaires situées en Corse-du-Sud et appartenant à des continentaux.
Enfin,"contre la désinformation", le FLNC-UC revendique un attentat contre le local de l'INSEE perpétré à Ajaccio le 20 octobre.

Le président de l'Assemblée de Corse, Camille de Rocca-Serra (d) et le président de l'exécutif de l'Assemblée, Ange Santini






Le président de l'Assemblée de Corse, Camille de Rocca-Serra (d) et le président de l'exécutif de l'Assemblée, Ange Santini (g), observent, le 13 janvier, les dégâts dans le bureau de la présidence de l'exécutif entièrement détruit samedi par un incendie d'origine criminelle lors de l'occupation du bâtiment par des manifestants nationalistes
L'incendie à l'Assemblée de Corse unanimement condamné, sauf par les indépendantistes
LEMONDE.FR avec AFP 13.01.08 19h5

'incendie, samedi 12 janvier dans la soirée, d'un bureau à l'Assemblée territoriale de Corse dont l'origine criminelle paraît certaine a été unanimement condamné, dimanche, sauf par les nationalistes de Corsica nazione indipendente (CNI), principal parti indépendantiste de Corse. Une enquête de flagrance a été ouverte pour "destruction de bien public à l'aide d'un moyen dangereux pour les personnes en réunion", a annoncé le procureur de la République d'Ajaccio José Thorel. Une personne interpellée samedi soir était toujours en garde à vue dimanche.Les élus nationalistes à l'Assemblée de Corse, qui occupaient illégalement l'hémicycle au moment de l'incendie, ont été aussitôt mis en cause pour leur "irresponsabilité" par la ministre de l'intérieur Michèle Alliot-Marie. Le premier ministre François Fillon a annoncé qu'il se rendrait à Ajaccio lundi après-midi, pour rencontrer les élus de l'Assemblée de Corse et les forces de police.
"ATTEINTE GRAVE À LA DÉMOCRATIE"
Le feu, rapidement maîtrisé, a pris vers 21 h 40 samedi au troisième étage, dans les bureaux d'Ange Santini, président UMP du conseil exécutif de Corse, au moment même où les nationalistes débattaient dans l'hémicycle de la poursuite de l'occupation du bâtiment qu'ils avaient investi vers 17 heures pour réclamer l'arrêt de la "répression". Les douze membres du conseil exécutif, présidé par M. Santini, ont jugé "inacceptable que de surcroît, cette occupation en nombre se soit produite en présence d'élus territoriaux". Réunis à leur tour en commission permanente, sous la houlette de leur président UMP Camille de Rocca-Serra, les élus de l'Assemblée de Corse ont parlé d'"atteinte grave à la démocratie" dans une déclaration adoptée à l'unanimité des groupes à l'exception des nationalistes d'Unione Naziunale, coalition entre indépendantistes et autonomistes modérés qui compte huit élus sur 51. Toutefois, dans un communiqué séparé, les autonomistes modérés du Partitu di a nazione corsa (PNC) et de Chjama naziunale, opposés à la violence, ont qualifié l'incendie d'"acte stupide et incompréhensible, en contradiction totale avec l'esprit de la manifestation et les revendications qui l'ont portée".
Corsica nazione indipendente (CNI), troisième composante du groupe nationaliste à l'Assemblée qui compte trois des huit élus, s'est refusée pour sa part à condamner l'incendie. Dans un communiqué, CNI dit "déplorer un incendie d'origine indéterminée", avant de souligner que "l'occupation symbolique et pacifique de l'assemblée par plus de 500 manifestants s'est déroulée dans le calme".

France: incendie à l'Assemblée de Corse, un tribunal d'Ajaccio mitraillé

France: incendie à l'Assemblée de Corse, un tribunal d'Ajaccio mitraillé
AFP - Dimanche 13 janvier, 18h53
AJACCIO (AFP) - Le Palais de justice d'Ajaccio, en Corse, a été la cible dans la nuit de samedi à dimanche d'un mitraillage qui n'a pas fait de blessé, peu après un incendie qui a touché l'Assemblée territoriale pendant son occupation par des indépendantistes, a-t-on appris de source judiciaire.
Le Premier ministre François Fillon se rendra lundi après-midi à Ajaccio, a-t-on appris auprès de la préfecture de Corse à Ajaccio. M. Fillon doit se rendre à l'Assemblée de Corse de 16 à 18H. Il rencontrera ensuite les forces de police, a précisé la préfecture.
Les dégâts provoqués par le mitraillage du tribunal, à la façade et aux fenêtres, n'ont été constatés que dimanche après-midi, a précisé le procureur de la République d'Ajaccio, José Thorel.
"Cette action est sans aucun doute liée aux derniers événements causés par la manifestation nationaliste de samedi à Ajaccio, sachant que les Palais de justice sont des cibles habituelles des indépendantistes clandestins", a-t-il estimé.
Plusieurs centaines de manifestants indépendantistes corses ont occupé samedi l'Assemblée territoriale de l'île méditerranéenne française de la fin de l'après-midi jusqu'aux environs de 22H00 (21H00 GMT). Vers 21H40, un incendie s'est déclaré dans les bureaux de la présidence, au dernier étage du bâtiment, avant d'être rapidement circonscrit.
Une enquête a été ouverte pour "destruction de bien public à l'aide d'un moyen dangereux pour les personnes en réunion". Une personne a été interpellée samedi soir et était toujours en garde à vue dimanche.
La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a condamné ce "saccage" et mis en cause l'"irresponsabilité" des élus indépendantistes de l'Assemblée de Corse.
Réunis en session extraordinaire dimanche à Ajaccio, les membres du conseil exécutif de Corse ont "condamné vigoureusement" l'occupation de l'Assemblée et l'incendie des bureaux de leur président.
Les militants étaient venus manifester à l'appel de 18 partis et syndicats indépendantistes corses contre la "répression" du gouvernement en Corse.
La Corse, qui compte quelque 260.000 habitants, est régulièrement secouée par des attentats revendiqués par des mouvements indépendantistes.


François Fillon se rend en Corse pour "symboliser l'unité de la République"

François Fillon se rend en Corse pour "symboliser l'unité de la République"
AFP - Lundi 14 janvier, 08h58
AJACCIO (AFP) - Le Premier ministre, François Fillon, se rend lundi après-midi à Ajaccio, où des bureaux de l'Assemblée de Corse ont été incendiés samedi soir pendant l'occupation de ce bâtiment par des manifestants nationalistes
Le Premier ministre doit se rendre à l'Assemblée de Corse de 16 à 18H. Il rencontrera ensuite les forces de police, a précisé la préfecture.
Auparavant, François Fillon se sera rendu à Marseille pour la présentation des équipements et réalisations du projet d'urbanisme Euroméditerranée le plus grand chantier de rénovation urbaine de l'Hexagone qui s'étend désormais sur 480 hectares.
L'incendie samedi soir d'un bureau à l'Assemblée territoriale de Corse dont l'origine criminelle paraît certaine a été unanimement condamné dimanche sauf par les nationalistes de Corsica nazione indipendente (CNI), principal parti indépendantiste de Corse.
François Fillon a fermement condamné dimanche soir l'incendie de l'Assemblée de Corse à Ajaccio samedi durant l'occupation du bâtiment par des nationalistes, "un acte insupportable", "anti-démocratique" dont les auteurs devront répondre devant la justice.Invité du Grand jury RTL-LCI-Le Figaro, le Premier ministre a confirmé sa visite sur l'île de Beauté lundi après-midi "pour symboliser l'unité de la République" et "dire à tous ceux qui ont commis ces actes insupportables, incompréhensibles dans une démocratie comme la nôtre qu'ils vont se trouver face à la justice".
"Ce qui s'est passé hier en Corse est grave. Voilà des personnes qui ont agressé le lieu même de l'expression de la démocratie en Corse. C'est une attitude qui n'est pas qualifiable, c'est une attitude qui est anti-démocratique (...) et qui recevra la réponse qu'elle doit recevoir, c'est à dire celle de l'unité de la République", a également déclaré le chef du gouvernement.
Une enquête de flagrance a été ouverte pour "destruction de bien public à l'aide d'un moyen dangereux pour les personnes en réunion", a annoncé le procureur de la République d'Ajaccio José Thorel. Une personne interpellée samedi soir était toujours en garde à vue dimanche. Les élus nationalistes à l'Assemblée de Corse, qui occupaient illégalement l'hémicycle au moment de l'incendie, ont été aussitôt mis en cause pour leur "irresponsabilité" par le ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie.
Le feu, rapidement maîtrisé, a pris vers 21H40 samedi au troisième étage, dans les bureaux d'Ange Santini, président UMP du conseil exécutif de Corse, au moment même où les nationalistes débattaient dans l'hémicycle de la poursuite de l'occupation du bâtiment qu'ils avaient investi vers 17H. Ils avaient auparavant manifesté dans le calme dans les rues d'Ajaccio pour réclamer l'arrêt de la "répression".
Entrés dans les lieux, non gardés, en forçant le portail d'entrée et une porte au rez-de-chaussée, les occupants avaient pourtant reçu la consigne de ne commettre aucune dégradation. Interrogé par des journalistes, M. Santini a expliqué ne pas avoir fait appel aux forces de l'ordre pour déloger les manifestants "afin d'éviter que la situation dégénère (...) au regard de leur nombre", plusieurs centaines. Les 12 membres du conseil exécutif, qu'il préside, se sont réunis dimanche et dans une motion commune ont dénoncé les événements de la veille, jugeant "inacceptable que de surcroît, cette occupation en nombre se soit produite en présence d'élus territoriaux".
Réunis à leur tour en commission permanente, sous la houlette de leur président UMP Camille de Rocca-Serra, les élus de l'Assemblée de Corse ont parlé d'"atteinte grave à la démocratie" dans une déclaration adoptée à l'unanimité des groupes à l'exception des nationalistes d'Unione Naziunale coalition entre indépendantistes et autonomistes modérés qui compte huit élus sur 51.
Toutefois, dans un communiqué séparé, les autonomistes modérés du Partitu di a nazione corsa (PNC) et de Chjama naziunale, opposés à la violence, ont qualifié l'incendie d'"acte stupide et incompréhensible, en contradiction totale avec l'esprit de la manifestation et les revendications qui l'ont portée".
Corsica nazione indipendente (CNI), troisième composante du groupe nationaliste à l'assemblée qui compte trois des huit élus, s'est refusée pour sa part à condamner l'incendie. Dans un communiqué, CNI dit "déplorer un incendie d'origine indéterminée", avant de souligner que "l'occupation symbolique et pacifique de l'assemblée par plus de 500 manifestants s'est déroulée dans le calme".
Le week-end a par ailleurs été marqué par deux attentats.
Dans la nuit de samedi à dimanche, une charge explosive déposée devant l'entrée de la délégation militaire départementale à Bastia a fait des dégâts légers. Au cours de la même nuit, la façade du palais de Justice d'Ajaccio, actuellement en travaux et sans occupants, a été mitraillée.


Les membres du consell exécutif ont condamne l'occupation





NATIONALISME
Condamnation unanime en Corse après le coup de force nationaliste
NOUVELOBS.COM 14.01.2008 09:25

Les membres du conseil exécutif de Corse, ont "condamné vigoureusement" l'occupation la veille par des manifestants nationalistes de l'Assemblée de Corse et l'incendie des bureaux de leur président.
Les nationalistes lors de l'occupation de l'Assemblée(AP)
Les membres du conseil exécutif de Corse, réunis en session extraordinaire dimanche 13 janvier à Ajaccio, ont "condamné vigoureusement" l'occupation la veille par des manifestants nationalistes de l'Assemblée de Corse et l'incendie des bureaux de leur président Ange Santini (UMP). Le conseil exécutif de Corse qui compte 12 membres chargés de l'application des décisions de l'Assemblée, a jugé "inacceptable que de surcroît, cette occupation en nombre se soit produite en présence d'élus territoriaux", dimanche 13 janvier dans un communiqué. De son côté, le premier secrétaire du PS François Hollande a fait part de sa "plus ferme condamnation"Dès samedi, Michèle Alliot-Marie avait exprimé son "indignation"."Eviter que la situation dégénère"Plusieurs centaines de manifestants, rassemblés samedi à l'appel des nationalistes pour protester contre "la répression", ont pénétré de force en début de soirée dans l'hémicycle de l'Assemblée. Vers 21H40, un incendie s'est déclenché au 3e étage, dans les bureaux d'Ange Santini, alors que les organisateurs de la manifestation débattaient de la poursuite de l'occupation. Ange Santini, interrogé par des journalistes, a expliqué ne pas avoir fait appel aux forces de l'ordre pour déloger les manifestants "afin d'éviter que la situation dégénère, au regard de leur nombre". "Le dialogue est possible" Le président UMP de l'Assemblée, Camille de Rocca-Serra, à Paris pour assister au conseil national de l'UMP, devait être de retour à Ajaccio dimanche en début d'après-midi. Il a dénoncé dimanche sur France-Inter "un acte criminel qui a porté atteinte au plus haut lieu de la vie démocratique de la Corse. Toute la Corse condamne cet acte inqualifiable et stupide". Rappelant que l'UMP avait réalisé de bons scores en Corse lors des élections législatives de 2007, Camille Rocca-Serra a jugé que "la Corse a dit ce qu'elle voulait. En tout cas, elle se refuse à voir cet enlisement dans la violence et la négation de la démocratie". "Oui, le dialogue est possible mais pas sous cette pression, cette menace quotidienne", a-t-il poursuivi. Mairies fermées Dans un communiqué, la présidente de l'Association des maires de Corse-du-Sud, Joselyne Mattei-Fazi, a demandé que les mairies soient fermées lundi en signe de protestation. Emile Zuccarelli, maire PRG de Bastia, où un attentat a été commis dans la nuit contre la délégation militaire départementale, a jugé "ces exactions indignes et odieuses" et réclamé "que les pouvoirs publics mettent réellement en œuvre les moyens pour mettre un terme à cette violence". Silence des nationalistesUne enquête de flagrance a été ouverte pour "destruction de bien public à l'aide d'un moyen dangereux pour les personnes en réunion", a annoncé le procureur de la République d'Ajaccio José Thorel. Une personne interpellée samedi soir était toujours en garde à vue dimanche. Les élus nationalistes à l'Assemblée de Corse sont restés très discrets, aucun d'entre eux n'a fait de déclaration.

Plusieurs centaines de manifestants nationalistes occupent l'hémicycle de l'assemblée territoriale de Corse, le 12 janvier 2008 à Ajaccio








Plusieurs centaines de manifestants nationalistes occupent l'hémicycle de l'assemblée territoriale de Corse, le 12 janvier 2008 à Ajaccio, pour protes

AFP - Samedi 12 janvier, 19h41
Plusieurs centaines de manifestants nationalistes ont pénétré samedi après-midi à l'intérieur de l'hémicycle de l'Assemblée territoriale de Corse à Ajaccio pour protester contre la politique de "répression" du gouvernement dans l'île, a constaté un journaliste de l'AFP.

Fillon condamne sévèrement les violences commises en Corse

Fillon condamne sévèrement les violences commises en Corse
Reuters - Lundi 14 janvier, 18h52
AJACCIO (Reuters) - Le Premier ministre, François Fillon, a sévèrement condamné lundi en Corse la récente occupation de l'Assemblée territoriale et l'incendie qui a détruit le bureau du président de l'exécutif de l'île.
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"Ce qui s'est passé en Corse, ici à l'Assemblée territoriale, est inqualifiable et incompréhensible", a déclaré le chef du gouvernement à Ajaccio.
"Dans une démocratie, quand on veut exprimer ses opinions, ses critiques, ses oppositions, il y a des lieux pour le faire - l'Assemblée territoriale en est un - et il y a des élections. La vérité, c'est que ceux qui ont fait ça perdent les élections", a-t-il estimé.
Les nationalistes "éprouvent beaucoup de mal à rassembler du monde pour manifester" et ils "se livrent alors à des actes inqualifiables, qui sont des actes de délinquance ne pouvant bénéficier d'aucune excuse. Surtout lorsque le gouvernement tient ses engagements vis-à-vis de la Corse", a poursuivi le Premier ministre.
François Fillon a été accueilli dans l'hémicycle de l'Hôtel de région par les élus territoriaux et les députés d'Ajaccio et de Bastia.
Constatant l'ampleur des dégâts dans le bureau du président de l'exécutif, le Premier ministre s'est exclamé : "Ce lieu est désormais connu dans le monde entier comme une atteinte à la démocratie".
Le bureau du président Ange Santini, comme une grande partie du dernier étage de l'hôtel de région, a été dévasté par l'incendie commis, samedi soir, après l'occupation des locaux par quelques centaines de militants nationalistes. Ces derniers avaient manifesté auparavant dans les rues de la ville aux cris de "Libertà" et "non à la répression".
"Ceux qui ont fait cela ne peuvent que perdre les élections", a insisté François Fillon.
En signe de protestation contre les évènements de samedi, la plupart des administrations territoriales et la plupart des mairies de l'île étaient fermées lundi.
Le Premier ministre s'est étonné que "des élus territoriaux nationalistes aient pu participer, de près ou de loin, à l'intrusion au sein de l'hémicycle territorial".
Après un court entretien avec les élus locaux, le Premier ministre s'est rendu à la préfecture de région pour y tenir une réunion de travail avec les services de police et de gendarmerie.
L'enquête de flagrance ouverte dès samedi soir par le procureur de la République José Thorel pourrait aboutir rapidement, dit-on de source policière.
De nombreuses traces et indices susceptibles d'être exploités ont été relevés par la quarantaine d'inspecteurs de la police scientifique venus spécialement de Marseille et Lyon, ajoute-t-on de même source, en précisant que les images des caméras de surveillance montrent des personnes mettant le feu au bureau d'Ange Santini.
La personne gardée à vue depuis samedi soir a été relâchée sans être inquiétée. Il s'agissait d'un sapeur pompier volontaire nationaliste qui était resté sur place pour tenter de limiter le sinistre en fermant les portes coupe-feux.

RESISTENZA E LIBERTA








RESISTENZA E LIBERTA
Le 13/01/2008

Depuis plus de cinq ans, l’assemblée de corse a délibéré a deux reprises a l’unanimité pour demander à l’état d’appliquer la loi sur le rapprochement des prisonniers politiques corses. Ce rapprochement a été promis par les députés corses rencontrés en mai 2007.
Nicolas Sarkozy s’était engagé a le mettre en œuvre alors qu’il était ministre de l’intérieur
A ce jour, ces multiples engagements n’ont été suivis d’aucune mesure concrète.
La parole donnée n’a pas été respectée.

Alors que l’état continue ainsi a dénier ses propres lois, il a récemment, avec le silence complice de la classe politique corse, accentué la répression, avec des interpellations accrues qui n’ont débouché sur aucune mise en examen, accompagnées de prélèvements ADN systématiques, y compris sur des mineurs de 14 ans.
Dans ces conditions, la manifestation unitaire organisée pour répondre a cette situation a été un succès, malgré les embûches dressées par la préfecture.
Les nationalistes ont fait preuve de responsabilité en refusant de rentrer dans la logique d’affrontement recherchée par les autorités.
L’occupation symbolique et pacifique de l’assemblée par plus de 500 manifestants s’est déroulée dans le calme, même si l’on peut déplorer qu’un incendie d’origine indéterminée se soit déclaré alors que les occupants quittaient les lieux.

Entre temps, alors que nous avions demandé une prise de position de la part des présidents de l’assemblée sur ces problèmes cruciaux, une fin de non recevoir sous la forme d’une hypothétique réunion fixée aux calendes grecques nous était signifiée.
Prenant acte de cette manœuvre nous avons décidé d’un commun accord de quitter l’Assemblée et de poursuivre dans les jours a venir notre mobilisation commune et nos action de sensibilisation.

Aujourd’hui, face a une situation figée, face aux souffrances inutiles imposées aux familles, notre inquiétude grandit devant l’exaspération légitime des corses, qui subissent les agressions continues des services de police.
CNI a appelé a de nombreuses reprises à une sortie de crise.
Celle-ci implique de sortir du blocage sciemment entretenu par les autorités étatiques et les élus corses complices, et qui ne fait qu’accentuer toutes les exaspérations.

CORSICA NAZIONE INDIPENDENTE