dilluns, 14 de gener del 2008

RESISTENZA E LIBERTA








RESISTENZA E LIBERTA
Le 13/01/2008

Depuis plus de cinq ans, l’assemblée de corse a délibéré a deux reprises a l’unanimité pour demander à l’état d’appliquer la loi sur le rapprochement des prisonniers politiques corses. Ce rapprochement a été promis par les députés corses rencontrés en mai 2007.
Nicolas Sarkozy s’était engagé a le mettre en œuvre alors qu’il était ministre de l’intérieur
A ce jour, ces multiples engagements n’ont été suivis d’aucune mesure concrète.
La parole donnée n’a pas été respectée.

Alors que l’état continue ainsi a dénier ses propres lois, il a récemment, avec le silence complice de la classe politique corse, accentué la répression, avec des interpellations accrues qui n’ont débouché sur aucune mise en examen, accompagnées de prélèvements ADN systématiques, y compris sur des mineurs de 14 ans.
Dans ces conditions, la manifestation unitaire organisée pour répondre a cette situation a été un succès, malgré les embûches dressées par la préfecture.
Les nationalistes ont fait preuve de responsabilité en refusant de rentrer dans la logique d’affrontement recherchée par les autorités.
L’occupation symbolique et pacifique de l’assemblée par plus de 500 manifestants s’est déroulée dans le calme, même si l’on peut déplorer qu’un incendie d’origine indéterminée se soit déclaré alors que les occupants quittaient les lieux.

Entre temps, alors que nous avions demandé une prise de position de la part des présidents de l’assemblée sur ces problèmes cruciaux, une fin de non recevoir sous la forme d’une hypothétique réunion fixée aux calendes grecques nous était signifiée.
Prenant acte de cette manœuvre nous avons décidé d’un commun accord de quitter l’Assemblée et de poursuivre dans les jours a venir notre mobilisation commune et nos action de sensibilisation.

Aujourd’hui, face a une situation figée, face aux souffrances inutiles imposées aux familles, notre inquiétude grandit devant l’exaspération légitime des corses, qui subissent les agressions continues des services de police.
CNI a appelé a de nombreuses reprises à une sortie de crise.
Celle-ci implique de sortir du blocage sciemment entretenu par les autorités étatiques et les élus corses complices, et qui ne fait qu’accentuer toutes les exaspérations.

CORSICA NAZIONE INDIPENDENTE