diumenge, 16 de desembre del 2007

Chroniques du poste de garde (3/4)


Chaque jour, retrouvez l'ambiance du poste de garde du palais de Justice. Accréditations, képis et négociations. Pas facile.


« Ah, te v'la, toi ! Ca va, l'ami ? » Ca y est, après une petite semaine d'absence, le journaliste toujours pressé retrouve ses habitudes du Palais de justice de Paris. Dans la fraîcheur du petit matin lutécien, le reporter transi comprend qu'on en est parvenu au tutoiement. Allons-y, gaiement, donc. Notre nouvel ami, le gendarme vizzavonologue (voir Chroniques du poste de garde (2/4) n'y va pas par quatre chemins : - « Ah ben dis donc, j'attends toujours le numéro de Corsica... Quand tu me l'amènes, dis juste que tu laisses ça à M. » « M. » nous guide donc fort obligeamment vers le portique où l'un de ses sympathiques subordonnés pousse la sollicitude jusqu'à s'enquérir d'une éventuelle chute de téléphone portable. Tout aussi civilement, le journaliste pressé le remercie en récupérant son sac, ses badges, ses accréditations et se félicite, en lui-même, que les choses aillent mieux désormais au poste de garde du boulevard du Palais.


Antoine Albertini