diumenge, 16 de desembre del 2007

PROCES COLONNA - Jour 7 - Revue de presse : « Doutes et confusions » au lendemain de la deuxième déposition du légiste.


Doutes et confusions. C'est ce qui ressort dans la presse au lendemain de la déposition du médecin légiste Paul Marcaggi devant la cour d'assises spécialement composée. Extraits.


Pour Patricia Tourancheau, de Libération, l'exposé technique du médecin légiste s'est révélé rien moins que « confus » et « les avocats de la défense ont cru l'entendre confirmer sa théorie d'un tueur « de haute stature ». » Ils ne sont visiblement pas les seuls. Dans une interview donnée au site de son journal, le Figaro.fr, Stéphane Durand-Souffland, qui suit le procès pour le quotidien explique que d'après le docteur Marcaggi, « l'hypothèse d'un tireur assez grand reste tout à fait valable. » « On s'attendait à ce qu'il se fasse mettre en pièces par l'accusation et ce n'est pas du tout ce qui s'est passé » poursuit le journaliste. Le médecin « a campé sur ses positions » et fourni un « exposé assez convaincant » en insistant sur « les lacunes de l'enquête » (L'interview est disponible sur http://www.lefigaro.fr/actualites/2007/11/19/01001 20071119ARTFIG00525-proces-colonna-le-legiste-campe-sur-ses positions.php) Le médecin a-t-il pour autant rempli sa mission ? « Difficile à dire. » conclut Stéphane Durand-Souffland dans les colonnes du Figaro. Sur le blog de Pascale Robert-Diard du quotidien Le Monde, la thèse du médecin a « fait pschiiiit ». « Dans la salle d'audience, explique la chroniqueuse judiciaire, la tension est aussitôt retombée d'un cran. Allait suivre, pendant près d'une heure, une analyse détaillée des photos du crâne du préfet assassiné, traversé de tringles destinées à mesurer la trajectoire des projectiles - oui, c'est aussi cela un procès d'assises - dont il s'est avéré impossible de tirer des conclusions précises. » (voir : http://www.lemonde.fr/web/blog/0, 39-0, 48-979846, 0.html) « Le médecin légiste s'est montré beaucoup moins formel » estime pour sa part La Croix, même si le médecin ne semble pas du genre « à admettre avoir pu se tromper, ou au minimum avoir été imprudent. » Amusant : qu'aurait pensé l'auteur du papier si le Dr Marcaggi était carrément revenu sur sa précédente déposition ? Qu'il avait menti ? Qu'il n'était qu'un truqueur ? « A l'issue de cette déposition, assure Alain Acco sur Europe 1, « les deux camps affirment avoir marqué un point. » C'est en définitive le meilleur résumé de l'audience d'hier.


Antoine Albertini