diumenge, 16 de desembre del 2007

PROCES COLONNA, jour #3, REVUE DE PRESSE


Les débats d'hier étaient consacrés à la personnalité de l'accusé. Un portrait que les médias ont diversement apprécié.


Sur la plupart des télés comme sur les radios, rien à redire : les éléments de l'audience d'hier - le portrait d'Yvan Colonna par ses proches et ses premières réponses au président Dominique Coujard - ont été traités avec un net souci d'objectivité. Seule la prestation de Jean-Hugues Colonna, le père d'Yvan, quelque peu embrouillé à la barre hier, a suscité des critiques, parfois assez vives. Le ton de la presse écrite en revance est nettement plus circonspect. Ironique, Le Parisien estime que, "peint par lui-même, le portrait d'Yvan Colonna ressemble à ceci : un Corse bucolique et travailleur, amoureux de son île et qui a choisi de ne jamais parler français à son fils." Pour Libération, les explications d'Yvan Colonna sur son parcours et son engagement ne valent visiblement pas grand chose. L'accusé hésite-t-il une fraction de seconde lorsqu'il explique qu'à la naissance de son enfant, il a "arrêté tout militantisme... public Pour Libé, ces trois points de suspension laissent peuvent laisser croire à un engagement clandestin. Plus sobre, Le Figaro évoque le "sortilège" que semble avoir exercé la vie de berger sur Yvan Colonna, un homme "plus raffiné que les hommes du commando condamnés ici en 2003"