dimarts, 29 de gener del 2008

Incendie à l'Assemblée de Corse: un incendiaire présumé se rend

Incendie à l'Assemblée de Corse: un incendiaire présumé se rendAJACCIO, 28 jan 2008 (AFP) -Un militant nationaliste corse du mouvement Rinnovu, en fuite et soupçonné d'avoir participé à l'incendie de bureaux de l'Assemblée de Corse, le 12 janvier, s'est rendu lundi à la police à Bastia, a-t-on appris auprès des services de sécurité intérieure de l'île."Marc Terrachon, identifié à partir des images des caméras de surveillance installées à l'Assemblée de Corse et qui se savait recherché par la police s'est présenté de lui-même au commissariat de Bastia", a précisé à l'AFP le procureur de la République d'Ajaccio, José Thorel, "Il a été transféré à Ajaccio où il est gardé à vue", a-t-il ajouté. Si les charges qui pèsent sur M. Terrachon sont suffisantes, il pourrait être jugé en comparution immédiate jeudi par le tribunal correctionnel d'Ajaccio. Des policiers s'étaient présentés à son domicile une première fois au moment de la vague d'interpellations qui avait suivi l'incendie, mais ne l'avaient pas trouvé, a-t-on indiqué de source proche de l'enquête. Deux autres militants du Rinnovu, Antony Bozzi, 33 ans, et Félix Benedetti, 36 ans, frère de l'un des dirigeants du mouvement, Paul-Félix Benedetti, ont été jugés en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel d'Ajaccio la semaine dernière. Les magistrats ont demandé un supplément d'information et décidé de maintenir les deux hommes en détention. Le complément d'enquête doit être réalisé dans un délai de quatre mois. Le procureur avait requis douze mois ferme pour chacun des deux hommes, plus deux mois pour Bozzi qui avait refusé un prélèvement d'ADN. Deux jeunes gens qui avaient reconnu être les auteurs de dégradations volontaires et de vols à l'Assemblée de Corse, Alexandre, 19 ans et Maxime, 18 ans, ont été condamnés à un mois de prison ferme. Un troisième prévenu, Loïc, 21 ans, a été condamné à deux mois fermes en raison de ses antécédents judiciaires. Le samedi 12 janvier quelques centaines de militants avaient manifesté à l'appel de dix-huit partis et syndicats nationalistes contre la "répression" en Corse et s'étaient engouffrés dans l'hémicycle de l'Assemblée de Corse. Un incendie volontaire avait entièrement détruit les bureaux du président (UMP) Ange Santini du Conseil exécutif de Corse, au troisième étage.