diumenge, 3 de febrer del 2008

Corsica Nazione Indipendente dénonce la gestion calamiteuse de l'hôpital de Bastia


Corsica Nazione Indipendente dénonce la gestion calamiteuse de l'hôpital de Bastia
Le 3 février 2008 : (19:14 Unità Naziunale, http://www.unita-naziunale.org/ - Corse - Lutte Institutionnelle) Très surpris par la récente intervention publique de Monsieur Jean-Pierre Perron, Directeur de l’hôpital de Bastia, dont les propos se veulent rassurants, les membres de la liste CORSICA NAZIONE INDIPENDENTE aux élections municipales de Bastia tiennent à rétablir la réalité des faits et à donner leur position :
La situation est très préoccupante, et la responsabilité de Monsieur Zuccarelli, Maire en exercice, Président du Conseil d’administration de l’hôpital, est écrasante.
Dès la création du Centre de Falcunaja, les problèmes actuels étaient déjà prévisibles.
A cette époque, la gestion de la dynastie Zuccarelli a accepté de l’Etat la mise en place d’une structure dite « typifiée » Duquesne (du nom de l’architecte qui avait conçu ce type de structure pour l’Etat). Ces structures devaient se révéler être à la santé ce que les tristement célèbres « CES Pailleron » ont été dans le domaine de l’éducation.
Les conséquences de cet abandon du choix de la réalisation à l’Etat ont pesé lourdement sur le fonctionnement, l’équilibre financier et les charges de maintenance. Elles obèrent largement les possibilités de développement du plateau technique des soins.
Parmi de nombreux exemples, on notera que l’Etablissement n’était pas en conformité avec les normes incendies et a dû récemment refaire l’intégralité de son dispositif de sécurité, supportant sur ses finances une charge de malfaçons qui ne lui étaient pas imputables. Autre exemple : il y a deux ans à peine, un service lourd de dialyse ne disposait même pas d’arrivée d’oxygène ! Le reste est à l’avenant, qu’il s’agisse de l’éclairage extérieur qui était inexistant, des parkings, de l’aménagement des urgences, de la morgue, de la cuisine… Au total, tous ces services qui ont dû être refaits ont généré autant de dépenses indues qui auraient dû être à la charge du concepteur, donc de l’Etat, la commune ayant abandonné ses prérogatives en la matière.
Voila pourquoi des services extrêmement importants n’ont pas pu être modernisés, avec des exemples criants comme le SAMU ; l’annexe de Calvi (dont le programme a minima est déjà dépassé et ne correspond plus aux besoins) ; le Centre rééducation créé après la catastrophe de Furiani et qui attend toujours, depuis, sa finition, car il manque 23 lits à installer ; comme le service de psychiatrie qui n’a pas été développé, ce qui a conduit à favoriser l’extension de San Ornellu, propriété de la famille Zuccarelli, et qui en plus de sa situation exorbitante et scandaleuse de monopole, a bénéficié de la part de l’Etat d’un relèvement de ses tarifs de 20 euros/jour et par malade depuis son origine, soit plusieurs milliards au total !
De plus, la dotation financière de fonctionnement a été constamment sous-évaluée, freinant le développement interne, les promotions dues au personnel, les formations, le paiement régulier des fournisseurs et la rétribution des heures supplémentaires et des gardes.
Au moyen d’un dossier circonstancié facile à constituer, la municipalité de Bastia doit exiger que toutes les charges indues subies par l’Etablissement soient restituées et réinjectées dans la modernisation du Service soignant. Il convient également d’exiger que la dotation soit réévaluée et portée à égalité avec celle de l’Hôpital d’Aiacciu qui, avec une activité simplement égale à celle de l’Hôpital de Bastia, dispose de 10 millions d’euros annuels en plus ! Cela, aucun Président de Conseil d’Administration ne l’aurait accepté. Aucun, sauf celui qui a abandonné l’Hôpital pour fuir ses responsabilités, c'est-à-dire Emile Zuccarelli.
Ajoutez à cela la décorsisation systématique des emplois, notamment aux fonctions d’encadrement, aux dépens de la promotion interne, ce qui prive le personnel corse de toute perspective professionnelle…
En résumé, la situation de l’hôpital est aux antipodes de celle décrite par le Directeur dans ses propos lénifiants :
UN VERU SCUMPIENTU !

Corsica Nazione Indipendente