dijous, 7 de febrer del 2008

Corsica Nazione Independente es separa dels autonomistes al grup parlamentari de l' Assamble corsa

Divorce consommé au sein des nationalistes corsesAJACCIO, 7 fév 2008 (AFP) -Deux des trois partis nationalistes corses, regroupés jusqu'à présent en un même groupe - "unione naziunale" - ont décidé de former un nouveau groupe à l'Assemblée de Corse, séparé des indépendantistes, jeudi lors d'une session publique à l'Assemblée de Corse, a-t-on appris de sources concordantes.Le Parti de la nation corse (PNC) et A Chjama naziunale, autonomistes modérés, partisans du dialogue avec l'Etat, et hostiles à la violence et à la lutte armée, ont pris le nom d'Unione naziunale. Le nouveau groupe compte cinq élus: les trois qui appartenaient à A Chjama naziunale (Edmond Siméoni, Jean Biancucci et Christine Colonna) et les deux élus du PNC (Jean-Christophe Angelini et Nadine Nivaggioni). Le groupe indépendantiste qui prend le nom de son mouvement, Corsica nazione indipendente (CNI) est composé de Jean-Guy Talamoni, Véronique Sciaretti et Rosa Prosperi. Selon François Alfonsi, un des responsables du PNC, "la rupture entre indépendantistes et autonomistes couvait depuis qu'en juillet dernier, CNI avait décidé de créer des listes séparées en vue des prochaines élections municipales, mettant de fait un terme à l'Unione naziunale". L'incendie volontaire de bureaux de l'Assemblée de Corse, le 12 janvier dernier, avait encore creusé le fossé entre indépendantistes et autonomistes. CNI s'était refusé à condamner cet acte, "déplorant qu'un incendie d'origine indéterminée se soit déclaré alors que les occupants quittaient les lieux". Les autonomistes modérés du PNC et de A Chjama naziunale, avaient pour leur part qualifié l'incendie d'"acte stupide et incompréhensible, en contradiction totale avec l'esprit de la manifestation et les revendications qui l'ont portée". "L'Unione naziunale (rassemblant les deux composantes nationalistes) n'existe plus, c'est juste un sigle", avait alors déclaré à l'AFP le Dr Edmond Siméoni, figure historique du nationalisme corse, après l'incendie. En annonçant pour la première fois la scission, il avait précisé qu'elle "couvait depuis quatre mois". Jean-Christophe Angelini, secrétaire général du Parti de la nation corse (PNC) et élu municipal et territorial, avait aussi confirmé l'existence de "divergences importantes" et annoncé qu'"une fusion pourrait intervenir dans les mois qui viennent, après les municipales". L'Assemblée de Corse compte 51 élus.