dissabte, 21 de febrer del 2009

Comunicat dels signans de la Declaració de Corti de nacions sense estat sota domini francès





Les indépendantistes polynésiens s’installent solidement au pouvoir.
Les Martiniquais et les Guadeloupéens ont retrouvé les voies de la révolte.
Les Guyanais et les Réunionnais s’y préparent.
Les Corses assistent pour leur part au procès de l’un des leurs, pris dans les filets d’un système judiciaire dévoyé, aux mains de faussaires et de truqueurs.
Cette actualité rappelle à tous les peuples encore sous tutelle française l’impé­rieuse nécessité d’exiger d’une même voix le respect de leurs identités nationa­les et de leurs droits, tels qu’exposés en août 2006 à Corti.


DÉCLARATION DE CORTI
DES NATIONS SANS ÉTATS SOUS TUTELLE FRANÇAISE
5 AOUT 2006
Nous, organisations des peuples Basque, Catalan, Breton, Corse, Guyennais, Martiniquais et Poly­nésien, en vertu du droit international et par référence à la résolution 1514 des Nations Unies et à la charte des droits civils et politiques des Nations Unies de 1966, nos déclarons solennellement le ca­ractère imprescriptible et inaliénable des droits suivants :
1) Droit de mettre en œuvre, dans la cadre d’un statut officiel, le développement de nos langues et nos cultures.
2) Droit de promouvoir et de maîtriser notre développement économique et social.
3) Droit à la reconnaissance comme peuple et comme nation.
4) Droit à l’autodétermination.
5) Droit de mettre en œuvre un processus de décolonisation.


-Nous, organisations représentants les peuples sans états sous domination française affirmons notre pleine solidarité avec les peuples de Martinique, Guadeloupe et Guyane dans leur combat contre la vie chère et l'exploitation et ce système inique mis en place par l'état français.
-Nous exigeons le retrait immédiat des troupes envoyées par Paris pour ré­primer le mouvement populaire et l'arrêt total de toute répression.

-Nous envoyons par la même occasion nos félicitations au président Temaru revenu à la tête du gouvernement de Tahiti Nui
-Nous demandons à l'état français de stopper toute tentative de déstabilisa­tion et de permettre au peuple de Polynésie de décider de son futur.