dimecres, 22 d’octubre del 2008

encara mes repressió !

Six mises en examen pour préparation d'attentats en CorseAJACCIO, 21 oct 2008 (AFP) -Six personnes interpellées jeudi en Corse du Sud dans le cadre d'une enquête sur une cellule du FLNC-Union des combattants (FLNC-UC) impliquée dans plusieurs attentats, ont été mises en examen, a indiqué mardi à l'AFP un responsable des services de sécurité intérieure de l'île."Deux personnes sont placées sous mandat de dépôt à Paris, quatre sont sous contrôle judiciaire avec interdiction de séjourner en Corse. Les six personnes ont été mises en examen pour +association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de terrorisme susceptibles d'entraîner la mort d'une ou plusieurs personnes+", a précisé ce responsable. Deux autres personnes qui avaient également été interpellées jeudi ont été remises en liberté. Au total, la police judiciaire de Corse a procédé à huit arrestations la semaine dernière mais seulement sept avaient été rendues publiques. "C'est une des plus belles affaires bouclée par la DRPJ (Direction régionale de la police judiciaire), il s'agit d'une cellule complète de terroristes impliquée dans des dossiers très lourds et nous avons maintenant toute la chaîne, des donneurs d'ordres aux petites mains", a estimé un responsable de la police. A ce jour, au total 19 personnes dont deux commanditaires présumés, sont mises en examen dans cette affaire. Les personnes interpellées sont soupçonnées d'appartenir à une cellule du FLNC-UC, l'une des deux principales organisations indépendantistes clandestines corses. Les militants de cette cellule auraient participé en Corse à plusieurs attentats visant des bâtiments publics en 2007 et 2008 dont un tir de roquette, le 15 septembre 2007 contre la caserne de CRS d'Aspretto ou une attaque à la grenade contre la préfecture de région, le 20 décembre 2007, et le mitraillage du tribunal d'Ajaccio le 20 février 2008 au cours duquel un projectile s'était fiché dans le portefeuille d'un CRS. La jeunesse des premiers mis en examen - qui avait valu au groupe le sobriquet de "Canal Gamins" - est confirmée par l'âge des personnes récemment arrêtées : sur six, cinq ont de 20 à 28 ans. La dernière est âgée de 57 ans. Les interpellations ont été effectuées sur commission rogatoire de deux juges antiterroristes parisiens, Thierry Fragnoli et Gilbert Thiel.