dissabte, 11 d’octubre del 2008

le FLNC diffuse des tracts contre le PADDUC lors du tour de Corse







Depuis 1769 la Corse est occupée et annexée par la France. Conquise militairement, les troupes françaises ont combattus les troupes Paoliste à ponte novu, mettant fin à une expérience de trente années d’une République Corse Indépendante très influente dans le siècle des Lumières.
Il s’en suivit une répression aveugle et meurtrière à l’encontre des Patriotes qui poursuivaient la résistance contre les troupes françaises jusqu’à l’épisode du Fium’Orbu et du Niolu ou une vingtaine d’entre eux furent pendus sans aucune forme de procès, dont Marcu Maeia Albertini, un jeune Beger de 14 ans.
Dès lors la France n’a cessée de nous spolier : mobilisations massives des jeunes Corses lors des deux guerres Mondiales, colonisation de peuplement avec les pieds noirs rapatriés d’Algérie, destruction de toute économie productive et notamment de l’agriculture traditionnelle, interdiction de parler Corse à l’école et dans les lieux publics…
Deux siècles et demi plus tard, la situation n’a pas beaucoup changée :
La France continue d’exploiter l’ile, s’appuyant sur quelques familles locales qui entretiennent clanisme et clientélisme ; elle maintient notre ile sous dépendance économique de grands groupes financiers et réserve notre littoral et notre environnement naturel à ses « élites » qui viennent y passer vacances et retraites dorées.
Les financements du P.E.I, destinés initialement à rattraper le retard structurel et historique de la Corse, servent en fait à alimenter les marchés publics locaux au seul profit de grands groupes français : VEOLIA, SUEZ, TOTAL, BOUYGES en sont les grands bénéficiaires avec la bénédiction des élus du Clan qui s’engraissent au passage.
Pour exemple, VEOLIA est propriétaire des compagnies de transports Maritimes, du marché de l’eau, d’une milice privée de sécurité et bientôt des chemins de fer et du port de Bastia.
Le cout de la vie est plus élevé en Corse que partout ailleurs, les groupes de la grande distribution, CASINO aujourd’hui, LECLERC demain pratiquant des marges inacceptables.
Le Plan de développement de la corse (PADDUC) qui est censé donner les lignes directrices pour les 50 années à venir, ne nous propose qu’un seul axe : la dépossession de la Terre Corse et la multiplication de résidences secondaires pour milliardaires, Peoples ou retraités du Nord de l’Europe.
Sans contenu réel, il n’est en fait que la compilation des projets particuliers de quelques élus influents :
M. Rocca Serra : Président de l’assemblée de Corse et propriétaire de centaines d’hectares en bord de mer à Purti-Vechju (Punta d’Oru)


M. Santini : Premier ministre de la Corse et propriétaire terrien à Calvi, dont le fameux Camping « la pinède »


M. Giorgi : ministre du tourisme nous vente la corse comme « réserve naturelle de vacances » parodiant ainsi Mussolini qui en son temps voulais « la cage sans les oiseaux ».


Tous avaient prévu le déclassement de leurs terrains, sites remarquables, afin des les rendre constructibles.Dans n’importe quelle démocratie du monde cette prise d’intérêts directe, aurait entraîné un scandale politique et la démission immédiate de ces « élus du peuple ».
Voila pourquoi les étrangers, propriétaires sur notre terre sont aujourd’hui les relais de la politique coloniale française, ils sont indésirables et priés de quitter l’ile au plus vite.
La liste des élus corrompus serait trop longue mais une chose est certaine, malgré la répression constante contre le Mouvement Nationale, la déportation loin de nos familles, le mépris des droits de l’homme, les détentions provisoires à rallonge et la négation des droits Nationaux du peuple Corse,
Le F L N C demeure l’héritier des Patriotes et Résistants Corses qui ont versés leur sang dans le Golu pour la Liberté.
Nous invitons les médias présent actuellement en Corse, à vérifier ces informations afin de faire connaître à l’opinion publique Internationale les pratiques politiques qui ont court en Corse, et qui, dignes d’une république bananière, servent les intérêts exclusifs de la « patrie des droits de l’homme » et des ses valets locaux.
A POPULU FATTU BISOGN’A MARCHJA
F.L.N.C